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Une édition en hommage à Makhoukh et Medjoubi




Une édition en hommage à Makhoukh et Medjoubi
Le village Tifilkout (commune d'Illiltène, Tizi Ouzou) abrite, depuis le 23 juillet, et ce, jusqu'au 27 juillet, la 6e édition des Journées théâtrales dédiées aux regrettés dramaturges Boubekeur Makhoukh et Azzedine Medjoubi. La manifestation est organisée par l'association culturelle Tafat (lumière), en collaboration avec le théâtre régional Kateb-Yacine et la maison de la culture Mouloud-Mammeri. L'ouverture de ces journées s'est déroulée dans une ambiance de fête, réunissant les villageois de Tifilkout, hommes, femmes et enfants à l'école primaire du même village, au lieudit Mouvlod, la transformée l'espace d'une semaine en un théâtre à ciel ouvert.D'ailleurs, cette manifestation dédiée au 4e art est désormais ancrée dans les coutumes du village qui, chaque année, par le biais d'organisateurs dynamiques, regroupe plusieurs troupes venues des quatre coins de l'Algérie profonde pour présenter leurs ?uvres théâtrales. Et c'est la célèbre pièce produite par le TNA, Torchaka, qui a procédé au lever de rideau, dimanche, suivie d'un monologue Hrirouche, et la pièce Yugurten de Larbâa Nath Irathen. Selon le programme concocté pour cette édition, les villageois de Tifilkout ont été conviés, durant les journées de lundi et mardi, à diverses représentations, à savoir Chena Ledyour, produite par le Théâtre régional de Tizi Ouzou, Tadsa di Twaghit d'Iferhounène, Massi de la troupe Lawhama et Ahcène Axwaf de Tizi Ghennif, Hôtel en danger de Makouda, un monologue de Hocine Ouarab et la pièce La poudre d'intelligence, tirée du célèbre livre de Kateb Yacine jouée par une troupe de Yakouren.Les enfants aussi étaient de la partie grâce à un spectacle de clowns de Boumerdès. Outre le théâtre, les organisateurs ont prévu pour la clôture de ces journées un gala artistique.Né le 6 mars 1954 à Tifilkout, Boubekeur Makhoukh, ou "Bob" pour les intimes, a traduit et interprété diverses ?uvres dont Les mercenaires de Lâadi Flici, qui fut sa première traduction en 1978, suivie de Clando bazar de Hamid Goudarzi en 1992, et du roman français Le roi des bons d'Henriette Bichonnier en 1995. L'une des dernières pièces traduites (du berbère vers l'arabe) fut celle de Mohya Sin-nni en 1996. Makhoukh est décédé le 31 mai 1998 à l'hôpital de Nantes, en France, suite à une longue maladie. Il a été enterré au cimetière Sidi-Harb à Annaba, sa ville d'adoption.K. T.


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