Algérie - A la une

Une Africaine atteinte du sida accouche



La patiente, originaire du Nigeria, âgée de 21 ans, a été mise en quarantaine avec son mari et trois enfants, a précisé une source hospitalière.L'état d'alerte est décrété depuis plus d'une semaine, au service accouchement de l'hôpital d'El Bouni, où une femme africaine vient d'être prise en charge pour son accouchement, apprend-on de source médicale interne à l'hôpital d'El Bouni. L'élément porteur du virus VIH, une femme africaine âgée entre 18 et 20 ans, vient de faire l'objet d'un mise en quarantaine, avec son mari et trois enfants, a précisé la même source. Selon cette dernière, toutes les mesures préventives et sécuritaires ont été prises à l'effet d'éviter toute contamination. Par ailleurs, les prélèvements effectués sur la maman, le nouveau-né, le père et les trois enfants, viennent d'être envoyés au service en charge des analyses, de sang, l'Institut Pasteur en l'occurrence, a ajouté notre source, qui a fait savoir, qu'il s'agit là du second cas. Selon les informations fournies par nos sources, c'est le deuxième cas de VIH, détecté chez les femmes noires africaines, qui viennent en moyenne pour deux à trois accouchements par semaine.A en croire les propos de certains membres du personnel de cette institution hospitalière, la situation devient de plus en plus insupportable, au vu du nombre de femmes noires africaines enceintes, cherchant toutes à accoucher à Annaba. L'objectif est d'avoir le certificat de résidence dans cette ville, comme partout dans les autres wilayas du pays, où la déferlante des migrants subsahariens commence réellement à se faire sentir.Tentant de comprendre ce phénomène, de jeunes mamans traversant les frontières avec une grossesse, nous-nous sommes approchés de l'une d'entre elles. Originaire du Nigeria, elle s'appelle Amalla. A 21 ans, elle a déjà mis au monde deux garçons et une fille, et elle est enceinte de sept mois. «Je suis venue en Algérie il y a un an, j'ai vécu à Sétif, mais les autorités m'ont rapatriée mon mari et mes enfants», nous dira Amalla qui selon toute vraisemblance, se plaît bien en Algérie. «Oui, je gagne bien notre vie, les Algériens sont très généreux et humains, c'est pourquoi nous sommes revenus.» En effet, cette fois, elle est revenue mais à Annaba, où elle compte s'installer après la naissance de son bébé, «cette fois je suis revenue avec une grossesse, ce qui va me permettre d'avoir une résidence», dira l'interlocutrice qui n'a pas caché sa volonté de vouloir rester définitivement en Algérie. «D'ailleurs, après l'accouchement, mon mari va chercher du travail sur les chantiers. Un ami lui a promis de lui trouver une place avec lui», a bien précisé la jeune maman. Evoquant le volet de la contamination par le VIH, la femme sursaute: «Nous sommes des musulmans, on ne porte pas la maladie», dira la bonne femme. Jusqu'à preuve du contraire, et bien que la maladie n'ait ni couleur ni religion, il demeure néanmoins, que les migrants subsahariens, sont au moment où en est la situation à l'hôpital d'El Bouni, la principale source du virus VIH. Pour l'heure, la vigilance doit être de mise, notamment avec le nombre important des femmes noires africaines, prises en charge par les services d'accouchement dans les différentes institutions hospitalières de la wilaya d'Annaba, et même à travers toute l'Algérie.





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