Une 2e vague de la «harwala» '

Par le passé, après les accords d'Oslo en 1993, il y a eu ce qui avait été appelé, à l'époque ironiquement, la «harwala», la course effrénée vers la normalisation avec l'occupant israélien.Avant elle, après la visite à Jérusalem en 1979 du président égyptien Anouar El Sadate, des personnalités culturelles ou artistiques égyptiennes, à savoir le dramaturge Ali Salem, l'écrivain Youssef Idriss et le futur prix Nobel de littérature (en 1988) Naguib Mahfouz avaient appelé à «la normalisation» ou «à la réconciliation» entre Egyptiens et Israéliens. Mais la plupart des artistes et des intellectuels arabes avaient soutenu le «Front du refus» ou «Front de la fermeté» (constitué de l'Algérie, la Libye, la Syrie, le Yémen du Sud et de l'OLP), créé au sommet qui se tint à Tripoli du 1er au 5 décembre 1977.
Aujourd'hui, la récente normalisation entre les Emirats arabes unis et «Israël» a déjà son «tube» signé d'un duo de chanteurs des deux pays. C'est Ahlan bik (bienvenue à toi), une chanson interprétée par Elkana Marziano et l'Emirati Waleed Aljasim.
Les terres de l'Autorité palestinienne, selon les accords d'Oslo, sont, entre- temps, devenues «un gruyère palestinien».
On dirait que certains n'attendaient que le signal d'une seconde vague» de la «harwala» !
K. B.
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