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Un universitaire toulousain admirateur de la pesse écrire algérienne



Un universitaire toulousain admirateur de la pesse écrire algérienne
Le 13 janvier 2013, un éminent professeur de l’une des universités de Toulouse, Monsieur André Cabanis, à déclaré à Alger :



« L'Algérie a enregistré des progrès 'énormes' en matière de démocratie notamment dans le domaine de la presse écrite qui jouit d'une 'liberté de ton' qui étonne parfois en France… »



Cette déclaration insolite a été d’abord publiée par l’APS (agence de presse algérienne) avant d’être largement reprise, in extenso et sans commentaire par des médias francophone du pays cité.



« L’art, parce qu’il est liberté, il est aussi subversion. Aucune Etat ne peut aimer les artistes à moins qu’ils ne disent ce qu’il veut bien entendre, ce qui est le contraire de l’art. »



Cette expression d’Anthony Burgess portant sur les relations : arts, artistes et Etats est parfaitement actualisable et transposable : aux arts de la communication, aux journalistes et à l’Etat algériens.



La structure du pouvoir algérien. Le pouvoir algérien est : militaire, totalitaire, clanique à direction « Collégiale. » Dans un pareil système mieux vaux avoir un ténu et lointain lien de parenté par alliance avec l’un des parrains de l’un des clans qui le composent que de se prévaloir du titre de docteur acquis à Harvard, par exemple.



Les principales caractéristiques du journaliste algérien. L’Algérie de 2013 est un pays du tiers/monde des plus sous développés. Le journaliste algérien est forcément proche et relais des dominants. Il est noté non pas sur la valeur littéraire de ses articles ou sur ses capacités à chercher le scoop mais sur ses ruses à travestir l’information, à tromper ses lecteurs et sur ses talents de glorificateur de ses maîtres.



Sous les régimes totalitaires, les libertés publiques et individuelles font strictement partie du domaine réservé du pouvoir et de ses seuls courtisans. Le journaliste algérien n’est qu’un simple relais d’un régime totalitaire à fortes tendances fascisantes. Il n’est ni libre, ni neutre. Les compétences s’acquièrent dans des sociétés : libres, pluralistes, compétitives.



Monsieur André Cabanis, professeur de l’une des universités de Toulouse, suite à une courte escapade à Alger, sans doute par méconnaissance complète de la société algérienne a-t-il confondu la forme et la quantité des titres proposés par les kiosques à journaux algériens. Il ne sait ni à qui appartiennent ces titres ni les méthodes d’approches et de recrutement de leurs journalistes.



Il résulte de ce montage simple mais efficace, trois jours après un évènement historique, une dramatique prise de contrôle d’un complexe gazier et d’otages de masse de près de 1000 personnes, avec mort d’hommes, les plus grands dirigeants de la planète pataugent dans la choucroute, ignorent encore qui fait quoi et le nombre exact : et des victimes, et des otages encore retenus par des assaillants, ni le nombre de ces derniers.



Pour moi c’est l’un des clans du pouvoir algérien qui est responsable de l’affaire d’In Amenas. Contrairement aux prophètes des malheurs qui écument les plateaux de télévisions, de radios, des unes de la presse écrite, les preneurs d’otages d’In Amenas sont des éléments instrumentalisé et manipulés par l’un des clans de la junte militaire algérienne. Je n’ai pas de preuve mais je crois avoir reconnu leurs méthodes criminelles.



Si ma théorie est bonne, les assaillants ne sont : ni des fanatiques, ni des suicidaires. La plus part des victimes du drame d’In Amenas auront été victimes des tirs de l’armée algérienne. L’unité gazière sera préservée. Le nombre des victimes sera finalement réduit comme peu de chagrin. Et, l’armée algérienne se couvrira de gloire.



Retenons que le quartier résidentiel de l’unité gazière d’In Amenas, sous prétexte d’éliminer les assaillants, a été pris d’assaut par chars et des hélicoptères à par l’armée algérienne faisant sans doute plusieurs dizaines de morts parmi ses occupants. L’unité industrielle semble être aussi sous le contrôle des mêmes assaillants. Pourquoi celle-ci n’a-t-elle pas été bombardée ? En attendant une explication du pouvoir ou de l’un de ses journaleux, il faut croire qu'entre les hommes et le matériel, le pouvoir algérien a fait son choix, il a préféré sacrifier ds dizaines d'hommes pour préserver une unité industrielle.



Désormais, la France, qui a longtemps été complices de ses anciens caporaux de la belle époque coloniale ne pourra plus l’être dans l’affaire d’In Amenas. A suivre !!!
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