Algérie

Un tremblement de terre nommé Israël



Six semaines après la fin de l'agression israélienne sur Ghaza, la communauté internationale, qui avait lâchement laissé mourir 1500 personnes dont 900 enfants sous les bombardements sauvages et sans commune mesure lâchés par Israël, se réunit en Egypte pour tenter de « réparer » les dégâts. Du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, Ghaza a été la cible d'une guerre abjecte après avoir subi plus deux années durant un embargo infamant, qui a affamé 1,5 million de personnes concentrées dans cette petite localité aux frontières avec la terreur. Les vingt jours de l'agression israélienne ont eu l'effet d'un tremblement de terre de forte intensité sur cette bande d'une quarantaine de kilomètres de longueur sur quinze de largeur. Plus d'un million d'explosifs, même ceux non conventionnels, ont tonné sur les habitations, hôpitaux, mosquées et écoles de Ghaza. Engageant des offensives aériennes, terrestres et maritimes, l'armée israélienne a transgressé la convention de Genève, mené une guerre sans merci et commis des crimes contre l'humanité. Même les écoles et les ambulances n'ont pas échappé à la pluie de bombes. Ghaza dénombre 4000 bâtiments d'habitation détruits, 48 bâtiments et bureaux gouvernementaux anéantis, 30 commissariats, 27 mosquées et 18 écoles démolis. Ghaza compte aussi 100 000 sans-abri, 5000 blessés dont 10% devenus handicapés. La situation humanitaire dans la bande de Ghaza est des plus précaires, avec un manque flagrant de ressources de vie entre nourriture, eau, abri et conditions d'hygiène.
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