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Un symposium de la CAF... bien préparé à Rabat



Un symposium de la CAF... bien préparé à Rabat
Le président de la CAf prêt pour ses réformes au MarocTout le gratin du football africain se retrouve à Rabat pour le Symposium de la CAF pour débattre des «réformes» prônées par le nouveau président Ahmad Ahmad dont celle de la CAN (coupe d'Afrique des nations).Un symposium pour la réforme de la coupe d'Afrique des nations (CAN) organisé depuis à Rabat (Maroc) par la Confédération africaine de football (CAF) en présence de la délégation algérienne conduite par le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi et d'une panoplie d'autres personnalités du football continental et mondial dont le président de la Fifa, Gianni Infantino.Outre Zetchi, la délégation de la FAF est composée de Rabah Madjer, conseiller du président et de Djahid Zefizef, président de la commission des finances. On notera également l'invitation de l'ex-international algérien, Lakhdar Belloumi ainsi que le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbaj qui est également annoncé.Les 55 fédérations du continent seront représentées, de même qu'une délégation de la Fédération internationale de football (FIFA) conduite par le président Gianni Infantino et dans laquelle on retrouve la secrétaire générale Fatma Samoura qui prendra une part active aux travaux du symposium. Des travaux qui s'étaleront sur deux journées (hier et aujourd'hui).Au total, huit ateliers seront constitués après la plénière d'ouverture au Palais des congrès de Skhirat, banlieue de Rabat, pour laquelle des personnalités de premier plan sont présentes. Les ateliers se déclinent comme suit: CAN (compétition et cahier des charges), compétition interclubs, développement du football, football des jeunes, partenariats internationaux, communication et médias, marketing et TV, footballeurs (rôle et perspectives).Cet évènement de Rabat sera nourri par les réflexions d'anciennes stars africaines (Joseph-Antoine Bell, Rabah Madjer, Lakhdar Belloumi, Ahmed Faras, «Jay-Jay» Okocha, Badou Zaki, Anthony Baffoe, Mohammed Timoumi, Hossam Hassan, Patrick Mboma, Gérémi Njitap... Mais aussi des dirigeants de clubs comme Roger Ouegnin, le président de l'Asec, ou encore Irvin Khoza, le président des Orlando Pirates d'Afrique du Sud, sans oublier des sélectionneurs tels l'Espagnol, Lucas Alcazar et le manager des Verts, Hakim Meddane, Florent Ibenge, Hervé Renard et Claude Le Roy.Tout est bien préparé à l'avanceMais, le plus important dans tout ça, c'est qu'à l'issue du symposium, une réunion du Comité exécutif de la CAF ainsi qu'une Assemble générale seront tenues pour amender les recommandations.Et là, il faut bien se demander si tout n'est pas déjà préparé à l'avance pour faire adopter sa réforme et prendre la revanche de certains pays contre Hayatou et notre ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua.Actuellement, la CAN a lieu tous les deux ans entre janvier et février et les championnats européens, notamment en France et en Angleterre où évoluent de nombreux Africains, se plaignent régulièrement d'être privés de leurs joueurs en milieu de saison.Lors de son long mandat, Hayatou avait toujours refusé de déplacer la CAN en juin, arguant qu'à cette saison, il fait trop chaud en Afrique du Nord, trop humide en Afrique centrale et trop froid dans le Sud.Mais, Ahmad Ahmad, argue sa nouvelle «réforme» par le fait qu'elle soit adoptée par l'ensemble des «acteurs» du football, notamment africain. Et c'est ce qui explique la présence des stars du continent toutes fonctions confondues. Comme ça, on pourrait bien dire que c'est en toute «démocratie» que ces «reformes» de la CAF interviennent...Le Maroc vise la CAN 2019«Le symposium va trancher par rapport au cahier des charges et à l'organisation de la CAN d'une manière générale. Les conclusions de ce panel vont concerner l'édition 2019. Le Cameroun devait l'organiser dans un ancien format. Le Cameroun sera-t-il capable de remplir les nouveaux cahiers des charges, nous le saurons dans les prochains jours. En cas de non-capacité, l'ouverture à la candidature d'autres pays sera annoncée. Le Maroc sera dans la course», a indiqué le président de la Fédération royale Marocaine Fouzi Lekjaa. L'un des pires «ennemis» de l'ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua.Et la «nouvelle politique sportive» marocaine, est bien connue au vu du lobbying que les responsables du royaume qui veulent que leur pays soit représenté fortement dans les instances régionales, continentales et internationales au détriment des Algériens, entre autres. Avec la venue du nouveau président de la CAF et les relations «intimes» qu'il a avec le Maroc du roi Mohammed VI, la présence de Lekjaâ qui a pris la place de Raouraoua au Comité exécutif de cette instance avec l'esprit de revanche sur Hayatou et ses anciens collaborateurs...Et finalement, tout compte fait, on fait du Hayatou, sans Hayatou. Car ce qui est déjà préparé serait entériné sans aucun problème chez les Marocains qui aspirent à prendre cette fameuse revanche sur Hayatou après leur «désistement» de la CAN 2015 pour une histoire de virus Ebola, bien trouvée par les responsables du Royaume marocain.Et quoi de mieux que de prendre la CAN 2019 prévue au Cameroun, bien que l'Algérie est aussi apte à remplir le nouveau cahier des charges avec notamment six stades au lieu de 4 actuellement en plus des infrastructures hôtelières. Les stades de Annaba, de Constantine, de Blida, le 5 Juillet, celui d'Oran qui sera prêt aussi bien que ceux de Douéra, de Tizi Ouzou et Baraki. Et comme l'Algérie a été «écartée» par Hayatopu de toute organisation d'une CAN, aujourd'hui, c'est Lekjaâ en complicité avec Ahmad Ahmad qui feraient certainement de même. Et comme on l'a bien dit, ce sera donc du Hayatou sans Hayatou...
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