Un stage précompétitif en France pour préparer la CAN

Les sélections nationales de judo (messieurs et dames) sont en stage au Dojo de Bouzaréah du 19 au 29 avril. Un stage qui sera suivi d'un autre en France pour préparer les championnats d'Afrique prévus du 25 au 29 juin prochain à l'île Maurice. Selon le directeur technique national, Nabil Amalou, la date de cette phase préparatoire n'a pas encore été fixée, ajoutant que l'éventualité de prendre part à un tournoi international n'est pas à écarter. « Mon souhait est qu'on puisse participer à une compétition internationale. Cela permettra à nos athlètes de se frotter à des compétiteurs de niveau. Pour le moment, nous travaillons dans la sérénité en prévision des prochaines échéances », a-t-il fait savoir. Interrogé sur les objectifs de nos représentants, le DTN dira que « la FAJ vise les titres africains par équipes et d'autres en individuel ». Et de renchérir : « Il ne faut pas oublier que les points du ranking mondial qualificatif pour les jeux Olympiques de 2016 seront comptabilisés dès le mois de mai. De ce fait, nous devons nous illustrer dans plusieurs tournois et surtout les championnats d'Afrique ». Concernant le système qualificatif pour les joutes olympiques, Amalou pense que ce n'est pas une formule compliquée. « Pour qualifier un bon nombre d'athlètes, il faut de gros moyens financiers et savoir cibler les tournois dans lesquels nous pourrons récolter des points. La fédération internationale a voulu donner la chance à tous les pays pour se qualifier aux JO. De notre part, nous avons rajeuni la majorité des effectifs en gardant quelques éléments d'expérience ». Affirmant que c'est difficile de faire des prévisions, Amalou est optimiste quant à une qualification massive aux JO 2016. « J'espère que nous parviendrons à placer un maximum d'athlètes parmi les 22 premiers (hommes) et parmi les 14 premières (dames) dans le classement mondial. La tâche s'annonce ardue mais, on y croit », dit-il. A propos des décisions de la fédération de nommer d'anciens athlètes comme sélectionneurs nationaux, comme c'était le cas du duo Amar Benikhlef-Noureddine Yakoubi à la tête de la sélection masculine seniors, Amalou a indiqué que « c'est amplement mérité pour des anciens athlètes qui ont écrit leurs noms en lettres d'or dans l'histoire de la discipline », signalant que « la formation des formateurs est l'une des priorités de la FAJ ».