Algérie

Un S.O.S lancé au Président




Les artisans de l'Est, affiliés aux chambres de l'artisanat, se sont réunis à Annaba, jeudi dernier, pour débattre de questions organiques, mais aussi et surtout des problèmes auxquels ils sont confrontés dans l'exercice de leur métier. Le débat a été axé sur deux points fondamentaux liés aux impôts et aux difficultés de commercialisation de leurs produits. Encouragés certainement par les mesures prises par le Président en faveur des agriculteurs et des éleveurs, ayant consisté en l'effacement des dettes contractées auprès des banques, les artisans remettent sur le tapis leurs préoccupations dans l'espoir de bénéficier de mesures d'un allègement fiscal substantiel, à défaut d'une exonération d'impôts. C'est d'ailleurs la revendication qui revient, tel un leitmotiv, dans l'intervention des représentants des différentes chambres.Ces derniers étayent leurs doléances par l'existence du cadre juridique prévoyant l'exonération d'impôts durant 10 ans ; il faut savoir que dans la réalité, l'activité artisanale est soumise à imposition, selon les intervenants, qui avancent qu'en cas de cessation d'activité, la délivrance des documents y afférents reste tributaire de l'assainissement de leur situation avec l'administration des impôts. L'artisanat traditionnel, déjà en déperdition, est menacé dans sa pérennité si les entraves bloquant son épanouissement n'étaient pas levées. L'artisan, qui fait face au problème de l'écoulement de son produit, est dans l'incapacité de payer des impôts. L'appel de détresse est clair. Ils attendent du président de la République un geste pour sauver un patrimoine national.
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