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Un projet ambitieux qui a subi un échec cuisan



Un projet ambitieux qui a subi un échec cuisan
Lancés en grandes pompes, le programme titanesque de réalisation de 100 locaux dans chaque commune ne semble pas atteindre ses objectifs initiaux, du moins dans la capitale.Dans la majorité de ses 57 communes, ces locaux sont dans une de ces trois situations : soit non encore lancés pour absence d'assiette foncière, soit réalisés mais non encore réceptionnés pour absence de raccordement aux différents réseaux sinon carrément boudés par les bénéficiaires pour différentes raisons. Parmi tant de motifs prononcés, ces jeunes contestent l'exiguïté des locaux fraîchement construits et surtout leur éloignement des zones bondées de clientèle.A titre d'exemple, les commerçants informels de l'avenue Souidani Abdelkader (marché Tnach), qui refusent de rejoindre leurs locaux au marché Mekhloufi dans la localité d'El Hamma. Ceci au moment où d'autres, affectés à une dizaine de locaux à la rue Rouchai Boualem, se disent être prêts à quitter la rue. « Nous avons tous des décisions d'attribution de locaux commerciaux au boulevard Rouchai Boualem mais jusqu'à aujourd'hui aucun de nous n'en a bénéficié. Notre attente date de prés de 03 ans maintenant », s'indigne l'un d'eux.Dans l'impossibilité de joindre la présidente de l'APC de Belouizdad, certaines sources à l'APC confirment que ces locaux en question manquent des différents réseaux entre autre l'électricité et l'eau.Dans les communes d'El Madania le projet de réalisation de ces locaux n'a pas encore été lancé pour absence d'assiettes. A Ain Taya, le problème est autre : le projet bloque dans la phase de transfert de l'assiette, difficilement trouvée, des domaines publics à l'APC pour entamer enfin les travaux. Pourtant, les chiffres officiels montrent une image assez optimiste de ce programme. Dans le bilan d'activité de la wilaya pour l'année 2014, il est déclaré la réception de 2753 locaux sur un total de 3791 locaux inscrits à travers la capitale. Sur ce chiffre, 2381 locaux ont été distribués sans pour autant signaler s'ils sont fonctionnels ou pas. Dans endroits à travers la capitale, ces locaux ont été abandonnés, saccagés puis transformés en un lieu de débauche.Dans ce sens, l'union générale des commerçants et des artisans (UGCAA), explique l'échec de ce programme sur le terrain par la multitude de mauvais choix fait par les autorités locales. D'après M. Boulenouar Hadj Tahar, SG de l'UGCAA, Le 1er est celui du choix de terrain où plusieurs locaux sont édifiés loin des zones d'activités de la commune. « Des locaux commerciaux construits dans un endroit isolé sont automatiquement boudés par la clientèle et par leurs bénéficiaires », abonde-t-il.Ces derniers, selon notre interlocuteur, sont aussi mal choisis ou avaient des intentions autres que de mener une activité commerciale à long terme. « Le 3ème point, est que ces locaux ont été construit et distribué sans une réelle étude des besoins du marché en matière d'artisans et de commerçants. Un triste sort pour un programme ambitieux qui aurait pu créer de véritable nouvelles zones d'activités et prés de 500 000 postes d'emplois directs », conclu-t-il.


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