Algérie - Droits de l'homme


Un Pouacre
Boudjakdji Nemdjedin
Sacré bonhomme, triste, escogriffe desséché, tout en longueur, raide comme un épis de maïs, gouleyant tel un usurier aux abois, pleurant sur son portefeuille vide, mais où est-il ? Aujourd'hui? Je ne sais, si seulement respire-t-il encore?
En fait, je n'en ai cure, y ai- je pensé une seule seconde? Qu’est’ il devenu ? Que Non! Lors de notre rencontre, a ma première question, cet homme me ment avec un naturel désarmant, ainsi, il me récite une oraison blablateuse qui m’intrigue et me déconcerte, sa fausseté, émane et diffuse, au point que toute confiance est à proscrire, cela allait être dur, difficile, j’allais être bien servi et tout le temps.

Qu’es-t’il devenu ? Jadis (2013) on l’apercevait la nuit vers deux heures au petit matin remontant la rue Mekerkeb et traversant la Place des Armes, aujourd'hui un kiosque - fontaine, traversé de palmiers, joli endroit, j’y trainais parfois! Mais ! L'aurais-je reconnu ? Pas sûr. Le personnage était trop gris et indistinct, bien obscur à mes yeux, pour que j’ose le saluer, en réalité il vivait dans un autre monde. Déjà, sûrement où il végète à perpette à présent.
Il faut comprendre ce qu’est un avocat et son travail, dans ce pays. Pour avoir côtoyé un bon nombre (7) je suis convaincu qu' il est illusoire d’attendre quoi que ce soit de positif, car un seul critère compte à leurs yeux, l’argent et comment vous en soutirer le maximum? C'est-à-dire “le tout” et pour ça, pas de limite, bien sûr cela vous ne l'apprenez qu'au fur et à mesure, la dissimulation, est la règle et quoiqu’il vous en coûtera, à la fin la réalité s’impose à vous qui restais coite, incrédule devant tant de bassesse.Comment expliquer cela? Pourquoi cette profession sécrète des gens aussi faux, et vils, comédiens avides d’accaparer votre confiance, sans scrupule à vous attribuer tous les coûts réels ou supposés tels. Un Bonatiro, un Benrekia,une Hamroune, et d’autres des véritables sbires à la solde de vulgaires escrocs comme les frères Messou juste des (minables pousse-mégots ) Leur complicité vous éclate au visage comme un coup de tatane au bas ventre, ils sont tous de mèche, cul et chemise, oui! Les huissiers, avec le reste des fonctionnaires appointés, j’ai nommés procs, juges, et tous les autres. Les flics, civils, militaires, gendarmes, nombreux, en bande, armés oui ! Tous ! A vous soutirer le maximum de pognon, qu’ils puissent ajouter à leur misérable salaire ( d'après eux ). Lorsque vous parvenez à bien comprendre cela, alors mon pauvre! Vous êtes cuit, refait, et allez vous battre contre des moulins à vent, avec un seul souci, mais combien vital, sauver votre peau.
Le Pouacre
Boudjakdji!!! Avocat à Blida, cet homme avait défendu la cause de mes parents lors de l'arnaque des frères Messou qui refusaient d'honorer la vente de leur terrain faite a mes parents (1976), les fourbes prétendaient accaparer le terrain et la maison construite dessus, en 1995 il confond les Messou qui perdent le procès et sont condamnés aux dépens. (Apprenant cela sans hésiter je me fis un devoir de l'engager)

Lors de notre première rencontre, c'est Kamel, le fils du frère à mon père, qui me conduit à Blida, où après quelques détours on finit par trouver l'adresse de cet avocat. Une fois dans son bureau après quelques salamalecs, je demande à Maître Boudjakdji de me fournir le rendu du procès de 1995, surprise! Il me dit qu'il doit le chercher et que ça prendra certainement du temps (?) ne l'aurait 'il pas archivé? Je trouve cela étrange ! Je le prie de me le fournir.
En fait cela prendra deux ans, puis "la Grosse" (arrêt de la Cour sur ce Jugement), un an de plus! Entre-temps surviennent les attaques imbéciles des Messou contre Sebti, il me dit pouvoir le défendre, par deux fois j'accepte ses honoraires et je lui paie sans rechigner.
J’ai nommé imbéciles les plaintes des frères Messou, parce que les motifs étaient sans intérêt et que tout le monde pouvait constater la incohérence de ces plaintes

Quelle ne fut ma surprise? (grosse) lorsque j'appris que Mr Boudjakdji travaillait aussi pour les Messou ! Ainsi tout ce beau monde faisait cul et chemise, comme s'entend usuellement et après tout je n'étais que le dindon de la farce. La Farce? Une pantalonnade! Que dis-je, caleçonnade oui! Le grotesque et le burlesque.
Il fallait savoir ce qu’est un avocat et son travail dans ce pays. Pour avoir côtoyé un bon nombre (7) je dois avouer qu’il est illusoire d’en attendre quoi que ce soit de positif, un seul critère compte à leurs yeux, l’argent ! et comment vous en soutirer le maximum, le tout. J’ai bien dit “le tout” et pour ça, ils ne connaissent ni tolèrent aucune limite.

Voici! Messou avec l'assistance de Boudjakdji attaquait son neveu (Boualem) qui venait de construire une maisonnette (cabane) située à côté de ma maison. Le motif ? La plainte ? Une ânerie sans doute, le fait est que Boualem était défendu par Maitre Kamel Zaghdoud un Lettré (avocat_ZK@ymail.com), un artiste incomparable, mozartien pourrait on dire …Je raconte par ailleurs la magistral épopée que je vécus avec ce pitre farceur qui pensait pouvoir m’harponner.
Un détail, Jamais je n’ai vu ce Maître Boudjakdji se déplacer au tribunal, mieux ! Plaider devant un juge, Jamais ! Un jour, c'était un inconnu qui me disait être le délégué, puis le suivant au tribunal, ne rien comprendre au numéro joué. Autre fois il me dit que ça été fait.
Anecdote!!! Un jour, certainement des derniers ou je l’ai côtoyé, je devais le quitter pour un bon moment, et voilà qu’il me prend par l'épaule et me dit: Venez Monsieur Eduardo j’ai à vous parler, une fois dans son bureau il m’envoi!

Combien d’argent avez-vous dans vos poches! Moi ! Étonné ! Confus ! Je comprends que cet empaffé veut me taper, je lui réponds: Mais rien mon cher Monsieur ! Voyez-vous, plutôt faites moi une facture!




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