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Un plan anticancer sera mis en 'uvre à partir de 2015




Un plan anticancer sera mis en 'uvre à partir de 2015
Le président de la Société algérienne d'oncologie médicale, le professeur Kamel Bouzid, a indiqué que «la prise en charge des malades du cancer, une pathologie en constante progression en Algérie (45 000 nouveaux cas/an), ainsi que la mise en ?uvre du plan anticancer, à partir de l'année 2015, ont été parmi les sujets débattus».Durant l'émission «l'Invité de la rédaction de la Chaîne III», le Pr Kamel Bouzid, a considéré que ce chiffre de 45 000 nouveaux cas avancé représente seulement «une estimation», le chiffre des malades étant, selon lui, amené à augmenter, «comme constaté depuis une vingtaine d'années». Pour ce qui a trait au seul cancer du sein, il relève, par exemple, que le nombre de malades est actuellement estimé à environ 10 000. Commentant l'aspect thérapeutique de cette maladie, ce praticien reconnaît que les choses se sont nettement améliorées, «parce que de nouveaux centres sont devenus opérationnels», à Sétif, Batna et Annaba en particulier. Il dit espérer, qu'à fin 2015, les 19 centres anticancer programmés permettent, une fois entrés en activité, de faire évoluer les choses plus favorablement. Revenant sur les centres de Sétif et Batna, il observe que leurs sections de chirurgie, «pierre angulaire du traitement de la maladie», ne sont pas encore entrées en service, faute d'équipements. En matière de prévention de la survenue du cancer, le professeur Bouzid a signalé que peu de choses ont été réalisées depuis, «en dépit de l'intérêt primaire ou secondaire» de cette méthode. Pour lui, «plus tôt la maladie est localisée, plus facilement il est possible d'en guérir par le biais de la chirurgie». Tout en estimant que l'activation du plan anticancer, prévue pour début 2015 et dont le contenu devrait être, bientôt, soumis par le professeur Zitouni au ministre de la Santé, puis au chef de l'Etat pour approbation, permettra une avancée en matière de prise en charge des malades, d'ici 2019. A ce propos, il a expliqué que celui-ci couvre la lutte anticancer sous divers aspects : dépistage, prévention et la coordination des soins. Portant, aussi, sur un certains nombre de mesures relatives à la formation des personnels de santé et à la recherche. Dans ce sillage, il a souligné qu'il est axé sur le «diagnostic moléculaire» des lésions cancéreuses, permettant d'introduire des thérapies «innovantes et ciblées» pour personnaliser les traitements. «En d'autres termes, il ne s'agira plus de soigner un cancer mais de traiter un monsieur ou une dame affectés par tel type de cancer avec tel paramètre», a-t-il ajouté.




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