Algérie

Un partenariat à multiples privilèges


Un partenariat à multiples privilèges
Les discussions sur la nécessité de renforcer les relations entre les pays du Maghreb et l'Union européenne vont bon train dans beaucoup d'institutions européennes et du monde arabe.
Le Maghreb est devenu, de par ses richesses et sa position géographique, une région d'une importance capitale pour la sécurité de l'Union européenne sur tous les plans, économique, migratoire et sécuritaire. Pour cette nouvelle politique de voisinage, l'UE s'engagera à reconsidérer l'évolution sociale et économique des pays du Maghreb, la situation sécuritaire de leurs frontières et définir les intérêts communs pour les deux rives de la Méditerranée. En ce sens et lors d'une cérémonie organisée jeudi soir au siège de l'ambassade d'Algérie à Tunis à l'occasion du 58e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, l'ambassadeur d'Algérie à Tunis, Abdelkader Hadjar, a souligné la nécessité pour les pays du Maghreb d'engager des négociations unifiées sur le partenariat avec l'Union européenne. Hadjar a estimé que les pays du Maghreb devraient négocier les questions de partenariat avec l'UE «en tant qu'une seule entité» au lieu de mener des négociations «chacun de son côté». Pour lui, ces négociations unifiées entre les pays du Maghreb sont à même de constituer une force considérable, rappelant que l'Europe a pu unifier les positions de 27 pays. La cérémonie s'est déroulée en présence du chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali, du président de l'Assemblée nationale constituante tunisienne (ANC), Mustapha Ben Jaafar, de membres du gouvernement tunisien, de représentants de partis politiques ainsi que de membres du corps diplomatique accrédité à Tunis. Evoquant la solidarité maghrébine avec le combat du peuple algérien durant la lutte armée, Hadjar a rappelé que les pays du Maghreb avaient abrité les moudjahidine algériens sur leur sol qui servait de base arrière pour l'Armée de libération nationale (ALN). Il a en outre rappelé que le peuple algérien a payé un lourd tribut pour recouvrer sa souveraineté et sa dignité. Concernant les relations algéro-tunisiennes, Hadjar a estimé qu'elles sont étroites sur les plans politique, diplomatique, économique et sécuritaire, soulignant l'importance de poursuivre les efforts en faveur des aspirations des peuples de la région et de la construction de l'édifice maghrébin.


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