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Un organe national pour la protection et la promotion de l'enfance



Un organe national pour la protection et la promotion de l'enfance
Le Conseil des ministres, réuni, hier, sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adopté un projet de loi relatif à la protection de l'enfant, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Ce texte examiné vient « renforcer la protection de l'enfant, dont l'intérêt supérieur est placé au centre de toute décision judiciaire ou sociale le concernant », a souligné la même source. Le projet de loi a précisé notamment la notion de l'enfant en danger et énonce son droit à une protection judiciaire. Dans le même sillage, il prévoit la création d'un organe national pour la protection et la promotion de l'enfance, ainsi que l'institution d'une journée de l'enfant qui correspondra à la date de la promulgation du texte de loi en l'objet. Intervenant au cours du Conseil des ministres, le président Bouteflika a relevé qu'« en initiant ainsi le renforcement de sa législation protégeant la femme et l'enfant, notre pays démontre encore une fois son attachement au respect de la dignité humaine, qui est au centre de nos valeurs spirituelles et qui figure parmi les priorités du droit international contemporain ». Le chef de l'Etat a également saisi cette occasion pour inviter les responsables de l'éducation nationale, les imams et les médias à consolider l'éducation des citoyens à la préservation de la cellule familiale, au respect de la femme et à la protection de l'enfant. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait assuré auparavant que l'élaboration de cette loi intervenait conformément aux recommandations du président Bouteflika « qui accorde un intérêt particulier » aux enfants, rappelant qu'il avait souligné, à maintes reprises, « l'impératif de réunir toutes les conditions susceptibles d'assurer l'épanouissement de l'enfant ». Il avait ajouté que le projet de loi prévoyait « une protection de l'enfant, à la charge de l'Etat, contre toute forme de négligence, de violence, de maltraitance, d'exploitation ou d'atteinte morale, physique et sexuelle ». Tayeb Louh avait précisé également qu'il s'agirait également de consolider le cadre institutionnel de protection de l'enfant au plan socioéconomique, notamment au niveau local, précisant que le projet de loi en question « prévoit la création d'une instance nationale pour l'enfance chargée de déterminer les différentes violations des droits de l'enfant en vue d'en définir les moyens de lutte contre ces violations ».


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