Un investisseur se plaint de l?ANDI d?Oran
Malgré l?obtention d?un prêt bancaire accordé depuis une année, un jeune investisseur n?arrive pas à démarrer son projet avec tout ce que cela suppose comme pertes d?argent supplémentaires. Encouragé pourtant par la banque, cet investisseur introduira une demande auprès de l?Agence nationale du développement des investissements (ANDI), guichet unique décentralisé d?Oran en mai 2004. Son dossier passera le plus normalement du monde dans le circuit réglementaire interne de cette agence pour atterrir finalement chez le directeur. Celui-ci refusera cependant de notifier à l?intéressé « ni accord, ni rejet ». Cette situation dure depuis 300 jours, et le concerné est toujours dans l?attente. Or, la législation et la réglementation en vigueur obligent l?ANDI à rendre une réponse (favorable ou défavorable) dans un délai de 30 jours à partir de la date du dépôt de dossier. Il est à signaler que d?autres dossiers introduits par d?autres investisseurs et concernant la même activité ont reçu pourtant un avis favorable de la part de l?ANDI. Le jeune investisseur qui s?est présenté à la rédaction d?El Watan tient à préciser qu?il est agréé pour exercer cette activité protégée par les lois de la République. D?ailleurs, ajoutera-t-il, ses multiples tentatives pour connaître les raisons de ce blocage n?ont pas abouti jusqu?à l?heure actuelle. Pourquoi ? Le jeune investisseur n?arrive pas à expliquer comment l?Agence nationale de soutien à l?emploi de jeunes (Ansej) accompagne tous les projets sans exception. Il regrette, après sa mauvaise expérience avec l?ANDI, de ne pas avoir demandé l?aide de l?Ansej pour le même projet. Cela pourtant ne le console pas d?avoir vécu, suspendu à la réponse de l?ANDI .
Posté Le : 11/04/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah Eddine Belabes
Source : www.elwatan.com