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«Un impact médico- économique majeur»


«Un impact médico- économique majeur»
Les hypoglycémies constituent une des contraintes de la prise en charge des malades diabétiques, a souligné Serges Halimi, professeur émérite de l'université médicale des Alpes.D'où, il a insisté sur l'importance de l'auto-surveillance, car cela, a-t-il indiqué améliore la prise en charge du diabète et permet la réduction des complications, qui sont souvent très coûteuses. Il a ainsi précisé que de toutes les études réalisées dans les différentes régions en France, le nombre des hypoglycémies constatées notamment modérées et sévères, avant et après la prise d'insuline, est réellement important, que ce que les personnels de santé croyaient. Ce qui n'est pas sans conséquences sur la qualité de la vie des patients, a précisé le Pr Halimi. «Cela va de l'anxiété à la détérioration de l'état de santé, en passant par les arrêts de travail et un frein à l'intensification thérapeutique,avec un impact médico-économique majeur», a-t-il indiqué.Ce qui engendre, a-t-il signalé, près de 15 000 hospitalisations par an en France avec un coût de prise en charge qui varie entre 3000 à 3500 euros par an et par patient. «Un coût annuel estimé à 45 millions d'euros en Italie», a-t-il indiqué. Dans une étude que le Pr Halimi a réalisée sur 15 000 diabétiques de type 2 ayant présenté 120 hypoglycémies au minimum, la prise en charge de ces patients est revenue à 125 millions d'euros par an, soit 5000 euros par patient par an, a-t-il dit .Le Pr Halimi a insisté, en effet, sur l'auto- surveillance et l'éducation thérapeutique. Interrogé sur la limitation du nombre de bandelettes fixée à 200 par an, comme en France, par la Sécurité sociale pour les diabétiques de type 2, le pr Halimi estime qu'effectivement il fallait limiter le nombre de bandelettes chez les diabétiques de type 2 mais laisser la décision au médecin traitant de prescrire plus de bandelettes lorsque cela est nécessaire, comme cela se fait en France. «Lorsqu'un patient diabétique souffre d'un état fébrile, une grippe ou une autre pathologie qui risque de mettre sa vie en danger, on peut effectivement prescrire plus de bandelettes pour une meilleure auto-surveillance et lui éviter des complications qui peuvent lui être fatales», a précisé le Pr Halimi.


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