Algérie - A la une

Un grand festival en hommage au chantre Abdelkader Bouhi



L'association Nemla (fourmi) aux objectifs environnementaux et défense de la nature qui vient tout juste de réaliser un très joli jardin au sein même du vieil hôpital de la ville, un espace abandonne qui redevient ainsi un très belle ère de détente avec vue sur la mer, s'affaire en cette mi juillet pour rendre un vibrant hommage à feu Abdelkader Bouhi décédé en 2014.Un hommage prévu selon Mme Yaalaoui de l'association Nemla à la maison de la culture Taos Amrouche à partir du 10 juillet et qui prend tous les allures d'une grande fête, puisqu'en plus de cette première qui consiste a lancer un festival local de la chanson Kabyle, On songe également revisiter la gastronomie du terroir et en lancer un concours du meilleur plat, et de meilleur gâteau. Une exposition est également au menu de l'évènement et se déroulera sur le grand hall, les salles et les étages des différents niveaux, pour ce qui est l'habillement traditionnel, des produits du terroir, dont tout un espace sera réservé aux photos au ménestrel adulé de Bgayet.
Les festivités déjà lancées seront supervisés par des jury jusqu'à la date du 14 juillet qui en sera celle de la clôture et des appréciations. Après un séjour à l'hôpital Khellil Amrane Abdelkader Bouhi est décédé le 22 juin en son domicile, il restera cet auteur compositeur interprète qui a adulé toute une jeunesse par la beauté et l'originalité de ses textes. Même si son premier enregistrement remonte à l'année 83, son succès patent qui l'a révélé au grand public a été mis sous cassette en 1985. Qui ne se souviens pas de «Anda lla-tt» (où est elle) toujours fredonné avec la même ferveur et le même charme.
Ses enregistrements se poursuivront en post-mortem par l'édition un an après son décès aux éditions El gusto du titre «Ak wassigh» (Je te conseille). Il aura surtout chanté Bgayet, cette ville où il sera né et enterré il aurait pu en produire davantage, mais s'il ne compte qu'une douzaine d'enregistrement, c'est qu'il aura tout dit à travers des textes detrés haute factures dont on gagnerait a les rééditer.
Abdelkader Bouhi était aussi membre de l'association des artistes de la ville de Béjaia, qui du reste n'a pas manqué de le soutenir et de lui organiser des galas de soutiens lors de sa convalescence. Il restera ce chanteur qui en dépit de la présence de nombreux grands artistes s'est tracé une voie dans le style châabi dont il n'a jamais dévié.
A l'image de tous les artistes il restera ce bel homme distingué et élégant, toujours épinglé de son costume, notamment en période de festivals, et ce grand chanteur mais admirablement modeste qui aura touché à tous les thèmes, dont il aura réussi avec justesse les interprétations. il restera le chanteur de la jeunesse et de la beauté dont ce grand évènement viendra certainement en revisiter sa belle âme et sa grande posture que ce festival pérennisera certainement.


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