Un goût d'inachevé en dépit des efforts à la cité El-Intissar

Avec l'implantation de la nouvelle cité administrative de la wilaya de Relizane à la cité El-Intissar, cette agglomération de la périphérie du chef-lieu de wilaya devait bénéficier d'actions d'amélioration urbaine pour la hisser à la hauteur de celle de la cité du 20 Août, comme l'avait promis le prédécesseur du wali actuel de Relizane.Certes, la cité El-Intissar a connu, dans ce sillage, une multiplication du flux de véhicules et des usagers, ce qui en fait une véritable ruche à certaines heures de la journée. Cette situation s'explique en grande partie par les perturbations engendrées par la trémie, non encore opérationnelle, de Oued El-Had pour les véhicules et par le marché à très forte fréquentation de la cité susmentionnée pour les personnes. Mais pour ce qui est de l'amélioration urbaine, les citoyens s'attendaient à mieux. Le goudronnage des routes et la réfection des trottoirs, par exemple, ont été effectués selon une méthode qui s'assimile davantage à du replâtrage, loin de la qualité qui était attendue. Et en guise de cadre de vie, la cité est le lieu privilégié de meutes de chiens errants qui prennent possession des lieux, la nuit venue, et des nuisances sonores (bagarres et rixes). Les résidents sont agressés quotidiennement dans leur quiétude et empêchés de goûter à un repos réparateur après une dure journée de labeur.