Algérie

Un front national : cela vaut la peine



Faut-il secouer le cocotier ' Oui. Il y a une large communauté de vues sur les grandes questions qui se posent à l'Algérie sur le plan politique, social, économique et financier. La balle doit être reprise au bond par le Gouvernement interpellé plus que jamais par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika à élucider les obstacles, difficultés au développement, les tentatives de déstabilisation du pays. Et bien sûr, les blocages politiques du dialogue et de la concertation dont certains ne paraissaient guère sortir de leur névrotique avec la nostalgie d'un recul vers les années 90. D'ailleurs, ils ont épousé une certaine absurdité de toute entreprise du mal. Depuis quelques temps, tout prouve sur le terrain de la réalité qu'obstacles, dérives socio-politiques sont devenus la priorité pour une partie de l'opposition et autres syndicats autonomes. Parties déjà ciblées par le ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, pour tenter la déstabilisation du pays. ; Mais rien qui soit de nature à justifier par ces parties un tel activisme contraire à la cohésion nationale et visant surtout l'unité nationale et tout simplement la dislocation de la société algérienne Aussi sur un plan concret, le Gouvernement devra faire preuve de décisions pertinentes face à une telle situation. A rétablir dans un premier temps et à faire valoir le principe que " Force reste à la loi ". Avec la situation qui prévaut actuellement, le temps de l'hésitation doit être révolu.Des intentions insidieuses sont affichées ici et là? qui risquent de rendre la vie socio-politique infernale, puisque l'expérience de la fitna des années 90 en est déjà pavée.
Une telle situation à risque et périlleuse, une telle dépendance de la manipulation en défaveur de la stabilité du pays ou des faveurs socio-politiques estompées par la Réconciliation nationale, sont des situations de plus en plus insoutenables. Et l'idée progresse, dans les milieux populaires, qu'une réaction bien comprise, c'est-à-dire prudente, pragmatique, progressive est susceptible de réduire ces phénomènes, et mettre fin à un certain nombre d'absurdités. D'où la cascade de commentaires dans l'opinion publique, qui portent en eux des espoirs, pour une fois sérieux d'apaisement du climat social, l'accent est mis sur les efforts à mettre en ?uvre pour obtenir l'assainissement de la vie politique et sociale.
Ainsi serait concrètement manifesté le souci de naissance d'un front national faisant face aux défis actuels.
Un front national affirmé depuis quelque temps par le Président Abdelaziz Bouteflika, et réclamé depuis longtemps par la société civile. Et cela vaut-il la peine de se lancer dans cette entreprise trop ambitieuse visant la cohésion nationale, la cohésion sociale, si telle démarche politique, tel rapprochement d'alliances, tel différent insoluble devaient amener à la rupture, laissant totalement pourvu le pays dans les activités de renouveau national '
On voit que la meilleure assurance de succès dans une démarche de ce genre, sera sans doute un solide sens du concret, allié à une certaine modestie dans les objectifs : mieux valent quelques liens, fins mais résistants, plutôt que de gros " câbles " en mauvaises fibres, qui craqueront au premier cyclone.
Un front national construit sur un mode pragmatique, servant d'ossature concrète à la réflexion plus ample et ambitieuse qui est en cours dans la perspective d'avenir politique, économique et social du pays. Cette énumération de possibilités que pourrait réaliser le front national, peut sembler complexe : il faudrait certainement une forte volonté politique, ainsi que le renoncement à quelques ambitions étroitement liées à une démarche politique qui ne sert en rien l'intérêt suprême de la nation.
Il ne faut d'ailleurs pas que certains, connus sur la scène publique nationale se cachent, que subsistent de très nombreux obstacles sur la voie du dialogue national, de la solidarité nationale.
Un principe renouvelé à chaque occasion par le Premier magistrat du pays en direction de l'ensemble de la communauté y compris singulièrement en direction de la classe politique. Mais un précédent malheureux hante ceux pour qui toute politique d'activités renferme, en germe, un objectif de division, de fitna et d'agitations, un objectif de désordre, de perdre la face?
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