Algérie - A la une

Un enregistrement vidéo de lui a été diffusé par "El Khabar"



Un enregistrement vidéo de lui a été diffusé par
L'ancien président du HCE, le défunt Ali Kafi, a montré, en avril 2012 déjà, une année avant sa mort, son opposition à un 4e mandat de Bouteflika avant même que celui-ci ne révéle ses intentions de rester ou non à la tête du pays. Dans un enregistrement vidéo de 14 minutes diffusé par El Khabar, Ali Kafi estime que Bouteflika n'a pas le droit, légalement et moralement, de prétendre à un 4e mandat car, expliquait-il, cela s'apparentera à de "la dictature". "Le peuple algérien doit défendre ses droits. La Constitution permet de se représenter une fois ou deux fois seulement. Mais changer la Constitution pour rester au pouvoir, cela c'est une dictature", a-t-il affirmé. Le hic est qu'en 2008, quand Bouteflika avait fait sauter le verrou constitutionnel qui limitait les mandats présidentiels à deux, Ali Kafi n'avait pas affiché la moindre hostilité. L'ancien président du HCE semble avoir une dent contre l'actuel chef de l'Etat qu'il n'avait pas hésité à qualifier de "voleur" et de "corrompu". "Tu gouvernes au nom de qui ' Du peuple ' Le peuple est contre toi, moi aussi. J'étais contre toi dès le départ", a-t-il asséné, faisant allusion à son refus, du temps où il était à la tête du HCE, d'accorder à Abdelaziz Bouteflika le poste de représentant de l'Algérie auprès des Nations unies. "J'ai refusé que tu sois le représentant de l'Algérie auprès de l'ONU et j'ai donné mon avis devant tous les membres du HCE (...). Il s'est proposé par l'entremise de l'armée, de Khaled Nezzar précisément", a-t-il expliqué. "J'ai dit que tant que je suis ici, il ne sera nulle part. Cette personne a tout pourri, il a même volé. Je ne ramène pas de voleurs pour gouverner", a-t-il ajouté. Ce qui n'a pas empêché l'ancien président du HCE, contrairement à Liamine Zeroual, d'être de toutes les cérémonies organisées par l'actuel chef de l'Etat et surtout d'accepter les privilèges (villa, véhicule, etc.) qu'il lui a accordés, au même titre que les défunts présidents Ahmed Ben Bella et Chadli Bendjedid. Pour ce qui est de son court règne à lui, Ali Kafi s'est montré très satisfait : "Ce n'était pas une réussite à 100%, mais mon bilan est positif à plus d'un titre. J'ai refusé de rester au pouvoir et j'ai remis le flambeau à un autre homme car je croyais profondément à l'alternance au pouvoir." Une affirmation contredite par le général Khaled Nezzar dans un entretien dans lequel il expliquait que l'ex-colonel de la Wilaya II voulait bien rester au pouvoir.A. C.NomAdresse email


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)