Un dispositif qui se fait au forceps

  Pour établir un état des lieux et prendre le pouls de cette action appelée de tous les vœux des Constantinois, nous nous sommes rapprochés des prestataires du service compétent domicilié au quartier de Aouinet El Foul et interrogé quelques citoyens rencontrés sur place. A la lumière d’un premier constat établi à chaud, il apparaît que cette opération se fait, en l’état actuel des choses, au forceps. Et c’est peu dire. Première raison invoquée par l’un des responsables en charge de ce service de l’état civil : la pression  exercée sur ledit service. Et en particulier en direction des guichets en charge des fameux documents baptisés S 12. Dans ce cadre comme celui des demandes de l’acte de naissance original, la pression est énorme et ininterrompue, comme on a pu le constater de visu. Le rush enregistré au niveau des guichets dès les premières heures de la matinée, et jusqu’à la clôture, génère fatalement un gros stress de part et d’autre. Au bout du compte, surgissent frictions et prises de bec. Et dans ces moments, rien ne semble calmer les mécontents: ni les sourires figés des préposés aux guichets, ni le doigté des agents affectés à une tâche de médiation censée calmer les esprits surchauffés. Dès lors, comment s’étonner, nous dit-on, que les postulants ne se bousculent pas au portillon pour être affectés à ce service de haute sensibilité. Loin s’en faut. Qualifiant cette période de rodage et de passage obligé, que les citoyens se doivent d’emprunter en se montrant compréhensifs et calmes, notre interlocuteur souligne que des correctifs sont apportés au jour le jour aux divers problèmes relevés et détaillés à la faveur de débriefings dont la finalité, nous dit ce responsable, est de se remettre constamment en question afin de  répondre  au mieux aux attentes du citoyen.