Algérie

Un crime monstrueux



Un crime monstrueux
S'en prendre à un enfant encore bébé, comme la petite victime Nihal Si Mohand qui n'avait que 4 ans, relève d'un degré de monstruosité dépassant la sauvagerie, dont seules sont capables certaines bêtes. Et encore... La quinzaine de jours de recherches intensives menées par les parents, la famille, la population, les policiers et les gendarmes pour retrouver Nihal vivante s'est avérée vaine.Nihal venue avec ses parents d'Oran pour passer des vacances dans le bled de ses parents y restera pour l'éternité, parce qu'ainsi en aura décidé ce qui semble être un psychopathe. Pour ne pas gêner l'enquête toujours en cours pour retrouver le monstre à l'apparence humaine, le procureur de la République, lors d'une conférence de presse, n'a livré qu'une partie des résultats des expertises entreprises sur les ossements, la chevelure et les effets vestimentaires que portait l'enfant au moment de son enlèvement.Les analyses conclues par l'Institut national de criminalistique et de criminologie effectuées sur les taches de sang maculant la robe de la défunte, les cheveux et le crâne ne laissent aucun doute qu'il s'agit bien de l'enfant recherché, selon les autorités judiciaires en charge de l'enquête. La population des Ouacifs, ainsi que celle de l'ensemble du pays, a été abasourdie par l'info annonçant un dénouement tragique. L'opinion publique s'attendait à une réclamation de rançon. Les parents probablement aussi.L'espoir de récupérer l'enfant vivante était bien réel. Mais la réalité s'est révélée être bien plus macabre. Un crime crapuleux vient d'être commis en Algérie à l'instar d'autres exécutions tout aussi sataniques, faisant état de meurtres par égorgement et de cadavres découpés ou brûlés avec sang-froid par leurs auteurs. A Alger, les mémoires restent vivaces sur le caractère pervers de cet égorgement d'une maman, ainsi que de sa fille âgée de 8 ans, alors qu'une deuxième fillette âgée à peine de deux ans fut poignardée six fois en plein centre-ville au Bd Télemly.Cette indifférence pour la vie des autres que ces assassins se permettent d'ôter en usant de cruauté, et agissant parfois sans mobile, repose le problème aux esprits bien pensants sur l'application de la peine de mort envers ces bourreaux qui n'éprouvent aucune pitié pour leurs victimes, à une époque où égorger un agneau pose un problème de conscience.
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