Un cri de détresse de l'association EL-OUNS

Depuis sa création à la fin du mois de janvier 2017, l'association «El-Ouns» pour enfants atteints d'infirmité motrice d'origine cérébrale, fait un travail colossal envers cette frange de la société parfois ignorée et oubliée, constituant souvent une lourdeur et une corvée pour les familles pauvres.«On a recensé 300 personnes handicapés de différents âges et sexes confondus, mais vu nos moyens actuels très restreints, on ne peut satisfaire la totalité. C'est pour cette raison qu'on a prit pour le moment qu'une trentaine», confie la présidente Benkacemi Khadidja, et d'ajouter : «Avec le peu de donations de certains particuliers que je remercie, on a pu donner des lots de couches à nos handicapés, comme on a distribué 10 chaises roulantes offertes par une personne aux nécessiteux par priorité.»
Une volonté de fer surgit des yeux de cette valeureuse équipe dont le siège de l'association n'est autre qu'un F3 appartenant à la présidente. «J'ai voulu créer cette association, car moi même j'ai deux enfants handicapés qui ne manquent de rien, ils ont toutes les commodités, mais j'ai pensé aux autres familles démunies de tout, et elles sont très nombreuses.» Cette association, composée en dehors de sa présidente, d'une psychologue, d'un trésorier et de quelques bénévoles, n'a cessé de crier haut et fort à travers des correspondances envoyées à l'ensemble des instances ainsi qu'aux opérateurs économiques pour la réalisation d'un grand centre pour handicapés avec toutes les commodités nécessaires. «On espère une aidé dans notre mission pour que cette frange de la société puisse s'épanouir et se sentir capable de mener une vie des plus normales», conclue la présidente.