Le forum de la
radio locale a essayé, au cours de son émission d'hier, de lever le voile sur
les différents aspects de l'activité des auto-écoles, «dont l'anarchie qui y
existe sera supprimée», selon le directeur des transports, qui annonce
également «un nouveau cahier des charges pour assainir le secteur en imposant
dorénavant que la relation entre écoles de conduite et candidats au permis se
fasse par contrat.»
Ainsi, le code de
la route de 2001, amendé en 2004, est concerné par d'autres révisions qui sont
en cours d'élaboration et dont la parution est attendue pour les semaines
prochaines, précisera Abdelmalek Jouini.
«La relation
entre les écoles de formation à la conduite et les postulants au permis de
conduire sera codifiée et définie par contrat à signer entre les deux parties»,
dira le premier responsable du transport à l'échelle de la wilaya, ainsi que
ceux de l'association des exploitants des auto-écoles affiliée à l'UGCAA. Ces
derniers dépendant donc de l'union des commerçants, invités comme représentants
du secteur, ainsi qu'une autre association agissant sous la houlette de l'UGTA,
ont évoqué cette relation qui sera désormais contractuelle et ont indiqué
«qu'ils préparent dans ce cadre une mouture comme expression de leur
participation au projet, auquel ils adhèrent pleinement».
L'émission n'a
pas manqué de montrer, au travers des interventions des auditeurs, l'énorme
déficit en matière d'information auquel est confronté le citoyen en général, et
le candidat aux leçons de conduite en particulier. En effet, avoue un de ces
candidats par téléphone, «chaque fois que je décide d'aller à une auto-école,
j'ai le sentiment d'y aller les yeux fermés et les poings liés, tellement rien
n'est transparent, à commencer par les tarifs qui varient d'une école à une
autre, allant du simple au double, sans explication convaincante». D'autres
auditeurs feront état «d'arnaques caractérisées et même de corruption», point
qui n'a pas été du goût des associations de professionnels du secteur ni des
représentants de la direction des transports.
Ainsi, les
premiers ont déclaré «n'avoir jamais eu à faire face à ce phénomène», alors que
le directeur des transports a déclaré que «tout candidat victime de ces actions
doit nous contacter au siège de la direction de wilaya du transport, muni de
toutes les preuves en sa possession, et nous n'hésiterons pas à sanctionner de
la façon la plus lourde le contrevenant».
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Posté Le : 03/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com