Algérie

Un code d’étique et de déontologie pour l’art vétérinaire


Les vétérinaires algériens se concertent à Oran La corporation des vétérinaires algériens aspire depuis un certain temps déjà à un code d’étique et de déontologie pour la profession, étape, estiment les gens de la corporation, fondamentale devant servir de base à la naissance du Conseil national de l’ordre des vétérinaires. On déclare que les regroupements organisés à travers les quatre régions du pays ont permis la création des commissions représentatives de l’Ouest, du Centre, du Sud et de l’Est du pays. Les groupes désignés avaient pour charge de préparer une mouture du code d’étique et de déontologie tant attendu par les gens de la corporation. C’est dans ce sens qu’a été tenue, le jeudi 15 février, une réunion de travail des vétérinaires représentant les quatre régions du pays, au complexe de la Munatec de Canastel. Selon nos sources, la rencontre d’Oran devait permettre aux commissions régionales de présenter le travail préparatoire qui leur avait été demandé. Elle a de même été l’occasion pour ces commissions de présenter le travail réalisé et donner lecture des premiers textes sous forme d’articles, sur les devoirs et responsabilités du praticien de l’art vétérinaire. Bien qu’un peu houleuse, la séance de travail aura permis, comme l’ont confirmé certains intervenants, d’avancer dans l’élaboration de ce code, tout en apportant quelques correctifs touchant à la rhétorique et au sens étymologique des mots. A ce sujet, il importe de savoir qu’une fois terminé, le texte final devra passer par plusieurs structures administratives, dont de nombreux ministères pour approbation, ceci après une minutieuse analyse du contenu qui ne doit en aucun cas toucher à l’intégrité nationale, puisqu’une fois approuvé, le code en question fera référence, d’où toute l’importance des petits détails. En parallèle, et hors réunion, certains praticiens vétérinaires privés avaient du mal à concevoir la présence de vétérinaires du secteur étatique au sein du Conseil de l’ordre, d’où la polémique née entre praticiens privés et publics. Une satisfaction a été tout de même enregistrée: la famille vétérinaire s’est réunie et on estime que cette première mouture pourra donner naissance au Conseil de l’ordre que la corporation attend depuis plusieurs années.


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