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Un club bicéphale
En effet, l'ex-président Mana a confirmé son retour officiel à la tête de l'USMH à partir de la semaine prochaine une fois les formalités réglementaires et administratives accomplies. Il devrait se déplacer aujourd'hui aux sièges de la Fédération algérienne de football (FAF) et de la Ligue de football professionnel (LFP) pour confirmer son retour à la présidence de son club de c?ur. Mardi prochain, Mana se présentera au CNRC pour déposer le dossier pour l'obtention du registre du commerce de la SSPA/USMH tout en annulant l'actuel registre du commerce que détient l'actuel président Laïb. Mana se dit confiant pour la réalisation de cette opération du fait qu'il est déjà en possession de tous les documents juridiques qui lui confèrent le droit d'être le président légitime de l'USMH. D'ailleurs, pour argumenter ses dires, Mana a révélé qu'il est même en contact très avancé avec l'entraîneur Abdelkader Iaïche afin de lui confier la barre techniques de l'équipe première en remplacement de Boualem Charef qui est déjà sur place et a entamé la préparation de l'équipe en prévision de la prochaine saison. Notre source indique qu'une fois son retour à la présidence officialisé, Mana ne compte pas trop chambouler l'effectif et que les quatre derniers joueurs recrutés seront maintenus parmi le groupe sachant qu'ils sont en possession de contrats signés par le président Laïb. Il compte aussi garder l'attaquant Khalfallah, le défenseur Boudekhinat ainsi que Mellal tout en récupérant les joueurs espoirs libérés par Charef. Pour poursuivre l'opération de recrutement du club, Mana chargera le coach Iaïche d'arrêter la liste des besoins de l'équipe avant de passer aux contacts puis aux négociations. Il a même rassuré qu'il est en voie de finaliser le recrutement du défenseur usmiste Madani.Les projets de Mana ne s'arrêtent pas là puisqu'il compte ouvrir le capital du club pour d'éventuels actionnaires. Une fois l'assise financière de la SSPA/USMH assurée, Mana cèdera sa place à un autre président du conseil d'administration et se retirera définitivement du club. De son côté, ne voulant rien savoir sur ce qui se trame autour de lui par son grand rival, l'actuel président Laïb poursuit son travail le plus normalement du monde. Décidé à redorer l'image du club quelque peu ternie par tout ce qui s'est passé la saison écoulée, Laïb fait des mains et des pieds pour renflouer les caisses du club. Il déclare mordicus qu'il ne doute pas une seconde de la légitimité de son statut de président de l'USMH. Une situation qui ne fait en réalité que diviser le club en deux, à savoir les pro-Mana et les pro-Laïb qui font de l'USMH un club bicéphale. Une histoire qui nous rappelle étrangement celle vécue par le MCO dont les conflits de clans est un phénomène bien connu chez les Hamraoua. Des conflits accentués au point de produire un scénario unique dans les annales du football algérien. C'était le jeudi 9 octobre 2003 au stade du 24-Février-1956 à Sidi Bel-Abbès, le Mouloudia d'Oran recevait le NA Hussein-Dey pour le compte du championnat national.Lors de ce match retransmis en direct sur le petit écran, le MCO était arrivé au stade avec deux équipes, deux staffs techniques et deux présidents, à savoir Kacem Elimam et Youcef Djebbari. Ces deux derniers, qui se livraient une bataille sans merci pour présider le club, étaient responsables de ce conflit historique qui avait conduit à l'annulation du match et donner la victoire à l'équipe visiteuse, le NAHD. C'est dire qu'à l'USMH, on craint qu'une telle mésaventure se reproduise et fasse même le buzz sur le net.
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