Algérie - Revue de Presse

Un centre de dépistage du cancer à Blida



Le c?ur sur la main C?est grâce au mécénat laborieusement introduit dans les m?urs blidéennes que le président de l?association Nassima qui s?occupe de la prise en charge des personnes atteintes de cancer et de leur entourage, à travers notamment l?accueil de dix-huit femmes, en permanence dans un appartement juste en face du CHU Frantz Fanon où se trouve le service du centre des cancéreux, que des familles peuvent enfin respirer. Venir un jour avant pour la radiothérapie ou la chimiothérapie, se trouver dans un espace convivial comptent pour le patient comme pour l?association ! Celle-ci, ayant déjà fait ses preuves, ne s?arrête pas à ce stade et ses membres aspirent à la concrétisation du souhait des professeurs tels MM. Hafiane et Bendib qui avaient déclaré vouloir dépister à temps la maladie afin de ne pas avoir à traiter des condamnés : un centre de dépistage assurant le sauvetage avant l?irréparable. « Développer la culture du dépistage, c?est préserver des vies humaines, pallier le fléau », déclarera M. Boudjakdji, membre de l?association. L?instinct de conservation passe également par le désir de passer par le centre de dépistage, et M. Karamostefa, président de l?association, déclare que le dossier technique est ficelé. La documentation est prête, un espace de pas moins de 5000 m2 est attribué et une réponse à une requête parviendra du ministre délégué aux Collectivités locales instruisant le wali de Blida afin de donner suite au projet. Depuis plus de deux mois, les membres de l?association, les familles des malades, les médecins spécialistes et tout le personnel du CAC attendent. « L?argent viré à l?association depuis quatre années - date de création de Nassima - n?a pas vu un centime dépensé, mais nous voulons passer la vitesse supérieure », martèlera M. Karamostefa. 35 millions de dinars sont nécessaires pour le centre de dépistage et 15 millions de dinars sont indispensables pour le centre d?accueil. « Les dons commencent à affluer, et nous ne devons pas rester les bras croisées », affirmera M. Boudjakdji. Les gros investissements, dont tous les équipements obligatoires, sont du ressort de l?Etat ; la complémentarité sera assurée par l?association. D?après des médecins, tout le monde sait que pour la plupart des cas traités, l?Etat dépense trop d?argent, parce que les structures de santé n?interviennent que lorsque la maladie se manifeste. 35 000 nouveaux cas sont déclarés chaque année, sans compter ceux qui ne sont pas passés par une structure hospitalière, cela fait combien d?argent ? A travers le mécénat qui se développe, c?est une économie d?argent qui est assurée et tout le monde inscrit sa démarche dans un véritable projet d?entreprise encourageant davantage toute la toile touchant à cette gangrène.
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