Un avant-projet de loi prochainement au Conseil des ministres

Un avant-projet de loi sur la normalisation sera présenté prochainement au prochain Conseil des ministres. Son adoption permettra de hisser la métrologie au service de l'économie nationale. Cette affirmation est de la secrétaire générale (SG) du ministère de l'Industrie et des Mines, Rabéa Kherfi. Intervenant à l'ouverture des travaux de la journée d'information et de sensibilisation, organisée jeudi dernier à la salle Ali-Maâchi de la Safex par l'Office national de métrologie légale (ONML), dans le cadre du double anniversaire de ses 30 ans d'existence et de la 20e journée nationale de métrologie, la SG a souligné que « le grand défi qui se pose est de gagner la bataille de la qualité et de la compétition ». Tous les acteurs économiques sont concernés, à ses yeux, par la métrologie en tant que facteur de performance, qui permet d'aller plus loin dans l'exactitude. La loi permettra, selon l'intervenante, « de combler les lacunes dans le segment industriel. Comme elle permet d'aller vers la sécurité des utilisateurs grâce à des instruments performants et une mesure plus pointue ». Ce dispositif juridique assurera « l'amélioration et la mise en cohérence des différentes branches de la métrologie et la réalisation de 30 unités de métrologie à travers le territoire national ». Afin de permettre à la métrologie de jouer son rôle capital dans l'économie et notre vie quotidienne, trois principaux objectifs sont assignés par le ministère de l'Industrie, expliquera Rabéa Kherfi. Selon cette dernière, il s'agit « de l'adaptation de notre réglementation, de développer les capacités nationales autour de l'ONML, garant de la bonne marche de la métrologie, la formation au métier de la mesure et le développement d'un programme d'information et de sensibilisation toute l'année ». D'après la SG, deux problématiques se posent. Il s'agit des accidents de la route et de la surcharge des camions qui est néfaste pour les routes ». De son côté, le DG de l'ONML, Rabah Messili, tout en mettant en exergue la nécessité d'un système de mesure pour assurer la fiabilité et la qualité des produits et les activités de divers secteurs, regrette la non-implication du secteur universitaire. Deux établissements seulement ont répondu à l'appel de partenariats dans le domaine de la formation. Cette rencontre, tenue sous le thème « Les mesures dans un monde dynamique », a été une occasion pour évoquer l'enjeu d'instaurer la mesure dynamique afin d'accompagner les entreprises dans leur objectif d'épanouissement, à l'image de Sonatrach, les Douanes, Naftal et le Centre de recherche et de développement de l'électricité et du gaz. Parallèlement aux conférences, une exposition de différents appareils de mesure a été organisée dans le hall du lieu de la rencontre.