Un ambassadeur hors normes

Les relations algéro-françaises vivent une sorte d'âge d'or, ces dernières années. L'ensemble des observateurs attestent de cette évolution positive, ne serait-ce qu'à travers la progression significative des visas d'entrée au territoire français, accordés par les services consulaires. Il a été constaté un dynamisme à la hauteur des ambitions des autorités politiques des deux pays.Cette montée en cadence est à mettre à l'actif de l'ambassadeur de France, Bernard Emié, qui s'est distingué de ses prédécesseurs par une activité remarquable. M.Emié, qui a compris tout l'intérêt pour la France et l'Algérie de donner un prolongement concret et au quotidien, du partenariat entre les deux pays, a multiplié les initiatives, tant au plan économique que politique et culturel.Les Algériens de plusieurs villes du pays ont, à un moment ou un autre, croisé une activité de l'ambassade de France en Algérie. Le diplomate a réussi la gageure de se faire apprécier par l'ensemble des catégories sociales du pays. Plus qu'un travail de terrain, M.Emié a réalisé un véritable pont entre son pays et l'Algérie.Pourtant, il est regrettable de voir les choses «dégringoler» à Paris, jusqu'à peut-être faire oublier le formidable travail réalisé à Alger par l'ambassadeur, Bernard Emié. Sa convocation au ministère des Affaires étrangères en raison de la campagne médiatique contre l'Algérie, est la seconde du genre, après celle en rapport avec la fouille d'un ministre algérien dans un aéroport parisien, ne remet pas en cause son travail à Alger, mais égrène tout de même «l'excellence» des relations algéro-françaises.