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Un 8 Mars sur fond de B to B



Une première, dans l'histoire de la célébration de la Journée mondiale de la femme à Annaba...L'hôtel Majestic a accueilli pour la circonstance, les femmes entrepreneuses de la wilaya de Annaba. Cette cérémonie, consacrée à la gent féminine, s'est placée sous le slogan B to B. Un concept dûment économique, autour duquel des femmes représentant plusieurs segments d'activités, ont eu à débattre avec, les initiateurs de l'activité, la Société Générale de Annaba en l'occurrence. Présentant une gamme de produits, crédit, accompagnement et conseil entre autres, cet organe financier tente de se frayer un chemin dans le monde de ses clientes, les femmes entrepreneuses, pour les accompagner dans le développement de leurs affaires. Bien que la rencontre ait été un espace qui a permis aux invitées de nouer des contacts entre elles, elle n'a malheureusement pas reflété les attentes escomptées par l'organisateur. Ce dernier, dont la présentation de ses produits n'a vraisemblablement pas suscité l'engouement de sa clientèle, encore moins, susceptible d'en attirer d'autres. Les convives ont été unanimes sur le fait que la question thématique de la rencontre B to B, n'a été que théorique. Une question parmi tant d'autres, soulevée lors du débat par les femmes entrepreneuses. Apostrophée sur ce point même, Mme Guerfi, vice-présidente de l'Association Sève a déclaré: «Il a été fait plutôt un état théorique que pratique. Au lieu de soulever les difficultés et les contraintes qui peuvent survenir, lors de la contraction de crédits et/ou autres opérations de financement bancaire, liées à l'accompagnement», a estimé l'interlocutrice. S'agissant du même concept avec les banques algériennes, notre interlocutrice déplore la lenteur des procédures: «Bien que nos banques aient un taux d'intérêt moins élevé, le facteur temps nous contraint à nous orienter vers la Société Générale», dira-t-elle, en précisant que «le plus souvent nous sommes soumises à un forcing, nous avons besoin de notre matériel, entre autres raisons, et la souplesse des procédures bancaires, qui nous poussent à aller vers des banques autres qu'algériennes», explique-t-elle. Il est à noter que ces femmes entrepreneuses qui ont démontré leurs capacités et leurs compétences dans la participation à l'édification de l'économie nationale, ont une fois de plus démontré que le monde des affaires n'est pas à sens unique. Bien au contraire, il va dans les deux sens, dans la mesure où les institutions financières algériennes affichent une certaine élasticité dans les rapports, banque-entrepreneur. Qu'il soit homme ou femme, le calvaire est le même. Et le B to B passe d'abord par l'intérêt commun de la banque et du client.
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