Algérie - Revue de Presse

Tunisie: retour au calme à Om Larayes dans le bassin minier



Le calme est revenu mercredi à Om Larayes, ville du bassin minier dans le sud-ouest tunisien qui a été le théâtre d'affrontements entre forces de sécurité et manifestants chômeurs, a-t-on
constaté.
Le calme est revenu après l'évacuation des forces de sécurité réclamée par les manifestants, alors que des unités militaires surveillaient les bâtiments publics dans cette ville, où les heurts s'étaient poursuivis tard mardi.
Les manifestants contestant des listes de recrutements à la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) principal employeur de la région avaient été dispersés à coup de grenades lacrymogènes par la police.
Les jeunes chômeurs en colère ont lancé des pierres à la police et incendié un poste de «la police des frontières et des étrangers », une unité basée dans le centre d'OM Larayes, située à 60 km de la frontière algérienne.
Les habitants se sont mobilisés pour protéger les bâtiments administratifs et les locaux de la CPG pour éviter de nouvelles violences.
En novembre dernier, la publication des résultats d'un premier concours d'embauches avait entraîné des graves violences dans deux localités, dont Om Larayes. Des bâtiments publics et des postes de police avaient été incendiés.
Mercredi, un appel lancé par haut-parleur à la mosquée d'Om Larayes invitait les habitants à renvoyer leurs enfants dans les écoles et lycées fermés depuis lundi.
Des heurts avaient déjà eu lieu dimanche dans cette ville où 605 personnes sur 3.000 avaient été admises au concours de recrutement de la CPG.
Les autorités locales ont admis des «erreurs » dans les résultats et promis d'examiner les recours.
Au total, quelque 28.000 chômeurs ont postulé pour 4.000 postes offerts par le Groupe chimique tunisien (maison mère de la CPG) et sa filiale, qui ont étalé les résultats sur plusieurs semaines pour éviter les débordements.
Les derniers résultats devraient être publiés samedi prochain à Redeyef. Le bassin minier a connu en 2008 plusieurs mois de protestation considérée comme les prémices de la révolution de 2011 dans une région riche en phosphates.




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