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Tunisie
La Tunisie vivra, dimanche 26 octobre 2014, au rythme des élections législatives.Evénement marquant dans le processus de transition démocratique, ce scrutin jettera les bases d'une nouvelle étape charnière sur la voie de la mise en place d'institutions constitutionnelles durables.L'élection s'affirme de notre temps comme le mode le plus légitime d'accession au pouvoir.Dans cet ordre d'idées, le suffrage universel direct et secret demeure l'une des caractéristiques majeures de la démocratie représentative appelée aussi démocratie délégative.A travers cette forme de démocratie, les citoyens expriment leur volonté par l'intermédiaire de représentants à qui ils transfèrent la légitimité nécessaire pour exercer le pouvoir attribué à la fonction objet de l'élection.Par ailleurs, l'une des conditions fondamentales à remplir pour que le régime soit démocratique consiste en l'organisation d'élections à des échéances régulières et la limitation dans le temps du mandat des représentants.Les élections générales, à travers lesquelles les citoyens expriment leur choix libre et souverain figurent parmi les mécanismes sine qua non de l'alternance pacifique au pouvoir.Nonobstant, l'organisation d'élections conformément aux dispositions juridiques et réglementaires en vigueur et aux standards communément admis, et quelles qu'en soient les résultats, le taux de participation au scrutin constitue l'un des principaux indicateurs du degré de réussite des élections.En participant massivement au scrutin, le corps électoral confère aux élections la crédibilité requise et incarne la conscience collective quant à l'importance des élections en tant que moyen efficace pour contribuer à la gestion de la chose publique et définir les contours de l'avenir.L'Assemblée des représentants du peuple dont les membres seront élus le 26 octobre est appelée à jouer un rôle central au cours de la prochaine étape.Selon l'article 89 de la Constitution, le candidat du parti politique ou de la coalition électorale ayant obtenu le plus grand nombre de sièges sera en effet chargé de former le nouveau gouvernement.De même, le gouvernement demeure responsable devant l'Assemblée des représentants du peuple qui peut lui retirer sa confiance par le vote d'une motion de censure.Il importe, d'autre part, de relever que l'Assemblée des représentants du peuple est élue pour un mandat de cinq ans et que selon l'article 53 de la Constitution est éligible à l'assemblée tout électeur de nationalité tunisienne depuis dix ans au moins, âgé d'au moins vingt trois ans révolus au jour de la présentation de sa candidature et ne faisant l'objet d'aucune mesure d'interdiction prévue par la loi.Par ailleurs, la loi organique sur les élections et le référendum a fixé les règles et modalités régissant le scrutin et le dépouillement des voix, afin d'en garantir l'honnêteté et la transparence et de prévenir les irrégularités et les abus.Dans toutes leurs étapes à savoir la présentation des candidatures, la campagne électorale, le scrutin et la proclamation des résultats définitifs des élections législatives permettront de mesurer le degré de conformité de la loi électorale dans sa version actuelle aux exigences de ces élections, d'autant queplusieurs experts en droit constitutionnel et en sciences politiques et un certain nombre d'associations qui s'intéressent au processus électoral estiment que la loi électorale souffre de lacunes qui doivent être corrigées au cours de la prochaine étape pour que cette loi soit au diapason des impératifs d'unedémocratie naissante et pour qu'elle contribue d'une manière efficace à la garantie de la stabilité politique escomptée.TAP


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