Algérie

Trois mis en cause au tribunal



L’affaire BCIA mise en délibéré pour la semaine prochaine L’affaire de détournement de deniers publics, faux et usage de faux ainsi que destruction de documents administratifs (traites bancaires), dont les principaux mis en cause sont Adda Larbi, directeur de la BEA agence Yougoslavia, considéré comme l’un des principaux accusés dans l’affaire de la BCIA, le dénommé Ouala Abderrazek, un commerçant ainsi qu’un chef de service de la BEA qui avait été acquitté des griefs retenus contre lui dans cette même affaire, a été mise en délibéré pour la semaine prochaine, par le tribunal d’Es Seddikia. Les faits de cette affaire remontent à l’année 2003 où, suite à la découverte du pot aux roses, devenu l’affaire des traites avalisées, une plainte a été déposée contre le directeur de cette agence ainsi que contre le dénommé Ouala, pour émission des faux et destruction de deux traites d’une valeur nominale de 103 et 105 millions de dinars. Appelé hier au le box des accusés, le mis en cause, Adda Larbi, déclarera ne pas avoir connaissance de ces deux traites et qu’il ne se rappelle pas si elles sont passées par son agence. Le juge lui rétorquera, en faisant allusion à Ouala «Il était bien le client de votre agence». Le mis en cause répondra «Certainement, mais je conteste avoir émargé un quelconque document de cette nature». Entendu à son tour, Ouala dira être étonné qu’il soit accusé de faux, soutenant «Comment aurait-il pu commettre un tel délit, alors que le document incriminé (traites) a été avalisé par la BEA». Il niera avoir détruit par la suite ces traites. D’un autre côté, le dénommé B.S.K., chef de service à la BEA, expliquera qu’il n’arrive toujours pas à comprendre cette accusation. La partie civile essayera de séparer cette affaire de celle de la BCIA qui a été jugée par la Cour criminelle d’Oran, expliquant, par la voix de son représentant juridique, qu’aucune relation n’est établie entre ces deux affaires. Ce point sera repris par les avocats de la défense. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de quatre ans de prison ferme. La défense du prévenu Ouala montera au créneau en expliquant qu’il est impossible qu’une personne puisse être jugée deux fois pour les mêmes faits. Mon client, dira l’avocat de la défense, a déjà été jugé pour ces faits par la Cour criminelle d’Oran et cela même après que le directeur de la BEA a confirmé, en pleine audience, que ce dernier ne devait rien à la banque(BEA). Bien au contraire, ajoutera t-il, «C’est la banque qui lui doit près de 17 millions de dinars. Quant aux traites, il a été établi que notre client a épongé toutes ses dettes envers sa banque». Signalons aussi qu’une plainte a été déposée par ce client contre la direction de la BEA concernant l’argent que lui doit cette banque. Cette affaire est en instruction au niveau du tribunal. Pour ce qui est du faux, la défense s’étonnera que l’on puisse accuser son client d’un tel délit alors que ces traites ont été avalisées par la BEA. Par ailleurs, la défense du chef service reviendra sur les mêmes propos et dira que son mandant a été acquitté par la Cour criminelle, pour les mêmes faits. L’affaire a été mise en délibéré pour la semaine prochaine.
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