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Trois familles agressées à la frontière




Trois familles agressées à la frontière
Si le séjour en Tunisie signifie de bonnes vacances pour certains de nos compatriotes, pour d'autres, malheureusement, il aura tourné à une mésaventure.C'est le cas de trois familles, originaires de Constantine. Après avoir passé quelques jours sur le sol tunisien, les familles A., B., et B., à bord de trois véhicules, ont pris, le 27 août dernier, le chemin du retour .Rien n'indiquait que leur quiétude allait être altérée ce jour-là. Tout le monde était content, particulièrement les enfants, de rentrer après des vacances agréables.Or, vers midi précisément, au lieudit Nefza, un village frontalier, le premier véhicule, conduit par Walid, fut violemment percuté à l'arrière par un fourgon tunisien.Le jeune homme, croyant à un simple accident, est descendu pour un constat. Mais qu'elle ne fut sa surprise de voir surgir le conducteur tunisien, une bouteille à la main, s'avançant vers lui et cherchant visiblement la bagarre.Selon Kheireddine, l'oncle à Walid, qui s'est déplacé à notre rédaction, le conducteur tunisien aurait appelé du renfort par téléphone, car sitôt plusieurs quidams ont surgi, certains armés de gourdins. Isolées, les trois familles se sont senties réellement menacées. Effrayés, les femmes et les enfants étaient désemparés.En une fraction de seconde la fin de leurs vacances a tourné au cauchemar. «C'était un moment de panique générale», nous a-t-il dit.Une bagarre s'est déclenchée.Quatre membres des trois familles ont été légèrement blessés. Avant de quitter les lieux, l'un des agresseurs tunisiens donna un coup de pied sur l'un des véhicules, la C5, brisant ainsi une vitre et effrayant davantage ses occupants.Quelques instants après, des riverains se sont adressés à nos touristes en leur conseillant de se presser pour quitter les lieux. Leur vie pouvait être en danger, car leurs agresseurs pouvaient rebrousser chemin et revenir à la charge. Peut-être y a-t-il eu des précédents sur cette route, sur ces mêmes lieux 'Les familles, victimes de cette agression, n'ont pas porté plainte en arrivant sur le territoire national.«Si elles avaient noté le matricule du fourgon incriminé, elles auraient pu déposer plainte auprès du consulat à Annaba», a regretté l'oncle à Walid qui a tenu à dénoncer ce genre de comportements. «Toutes les personnes qui ont fait l'objet d'agression en Tunisie doivent porter cela à la connaissance de l'opinion publique et saisir les autorités compétentes pour y mettre un terme. Si personne n'en parle, rien ne se fera», conclut-il.




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