Algérie - Revue de Presse

530 mises à la fourrière Composée de représentants de la direction des transports, de la sûreté de wilaya, de la Gendarmerie nationale, de la DRAG, de l?association des transporteurs et des services des mines, la commission des sanctions administratives a traité, sur les 11 premiers mois de l?année 2004, environ 1000 procès-verbaux d?infractions à la réglementation en vigueur relative au transport routier des personnes et des marchandises. Dans le cadre des nouvelles dispositions précisées par un appareil répressif plus musclé et moins tolérant à l?égard des réfractaires à la loi, cette commission a prononcé 280 mises en fourrière de bus et de poids lourds et 250 mises en fourrière de taxis, et ce, pour des périodes allant de 3 à 30 jours, nonobstant les amendes infligées aux contrevenants. Pour la petite histoire, il est utile de souligner que cette même structure avait statué sur 632 dossiers d?infractions en 2000, 1077 en 2001 et 1745 en 2002. Il faut le rappeler, à cette époque, c?est l?acte éducatif qui avait été privilégié, la majorité des sanctions ayant été ramenée à de simples avertissements, mis à part les quelques mises à la fourrière décidées pour les cas les plus graves. Concernant les principales infractions relevées dans les transport en commun (bus), le directeur des transports de la wilaya de Constantine souligne particulièrement le non-respect des règles de sécurité et d?hygiène ainsi que la surcharge, responsable de nombreux accidents, selon des sources de la sûreté et de la Gendarmerie nationale. Par ailleurs, les sanctions prononcées à l?encontre des chauffeurs de taxis ont été motivées, d?après le responsable de ce secteur, par l?exercice de cette profession sans un agrément de rigueur, à savoir les fraudeurs dont la prolifération n?est pas sans poser de gros problèmes aux autorités compétentes et aux professionnels eux-mêmes. Quant aux infractions imputées aux conducteurs de poids lourds, elles ont trait essentiellement à l?absence du permis de circuler en zone urbaine pour les véhicules de plus de 5 t et la non-application des prescriptions relatives au contrôle technique, lequel devrait aboutir à terme, avec la multiplication des points de contrôle, à une immobilisation prolongée des véhicules défaillants, voire à leur réforme. A l?aube de la nouvelle année 2005 placée sous le signe de l?application rigoureuse de l?arsenal législatif prévu dans la loi n° 01/14 du 19 août 2001 relative à la lutte contre l?insécurité routière, il faut souhaiter, à défaut d?une prise de conscience généralisée, une diminution sensible de la criminalité routière, responsable chaque année de milliers de morts et autant de blessés dont certains marqués à vie dans leur intégrité physique et mentale.
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