Transport urbain Les cartes magnétiques de l'ETO en vente depuis hier

Comme prévu, le lancement des cartes magnétiques de l'ETO a été effectué hier au siège de cette entreprise, en présence de plusieurs responsables locaux, à l'instar de M. Benatia, député RND à l'APN, du président de l'APW et du directeur des transports de la wilaya d'Oran. Des milliers de cartes magnétiques ont été proposées sur les cinq lignes desservies par l'ETO à des prix promotionnels, à savoir 45 dinars pour une carte de 5 usages et 80 dinars pour 10 déplacements. Selon M. Agouni, cette expérience, lancée également au niveau des centres urbains disposant d'une entreprise publique de transport urbain, l'objectif ne demeure aucunement dans la tendance au bénéfice et la petite réduction consentie à titre promotionnel pour la vente de ces cartes ne vise que l'inculcation de la culture du service public dans les transports urbains, au même titre que le retour à l'abonnement qui a eu un impact positif chez les usagers réguliers, tels les étudiants et les travailleurs. Quant au fournisseur de ce système, M. Linecker, de l'entreprise allemande CTS, basée à Bochum, dans la région de Dortmund, ce procédé vient de faire sa première entrée en Afrique après avoir été introduit en Nouvelle-Calédonie. Approché en marge de cette opération, M. Rezzoug, directeur des transports de la wilaya d'Oran, nous a fait savoir que sa direction s'attelle à mettre de l'ordre dans le secteur des transports par l'initiation de mesures d'organisation touchant tous les opérateurs, notamment leur mise à niveau. M. Rezzoug dira que la création de l'ETO a permis de revenir aux normes universelles de fonctionnement de ce secteur et que deux années après son entrée en lice, plusieurs transporteurs prennent en modèle son fonctionnement, comme c'est le cas de ceux affectés sur les lignes 101 et C, avec des tentatives d'organisation interne. A propos de l'autorité de régulation, une idée annoncée par le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, lors de sa visite à Oran en 2007, notre interlocuteur estime que cette approche vise essentiellement à faire intervenir tous les services concernés par le transport, tous segments confondus, et qu'elle sera opérationnelle au fur et à mesure que les projets structurants, tel celui du tramway, seront achevés. L'expérience débutera à Alger avec la mise en service du métro, a encore précisé M. Rezzoug.