Algérie

Transport urbain en période estivale



Quand les transporteurs désertent les villes pour desservir les plages La plupart des bus et taxis, affectés au transport public de voyageurs, dans les communes relevant du groupement de la wilaya d’Oran, ont… déserté la chaussée. Les citoyens, désirant se déplacer, rencontrent d’immenses difficultés et sont condamnés à poireauter, des heures durant, sous un soleil de plomb. En effet, ces moyens de transport préfèrent la Corniche oranaise, ses plages dorées et les estivants venus y dépenser leur argent, aux communes auxquelles ils sont affectés. Les habitants sont, donc, condamnés à se rabattre sur les clandestins pour se déplacer d’un endroit à un autre. Le nombre de bus desservant la ligne «U» d’Es-Sénia ayant beaucoup diminué, de nombreux usagers, que cette situation pénalise, ne manquent aucune occasion pour manifester leur vif mécontentement. En effet, de nombreux véhicules ayant été affectés au transport des estivants vers les plages et autres complexes, les usagers de la ligne «U», Oran-Es-Sénia et inversement, se sont rabattus, bien malgré eux, sur les véhicules assurant la desserte de la ligne 34, Oran-Es-Sénia 200 logements, haï Commandant Cherif Yahia qui marquent un arrêt à l’entrée du chef-lieu de la commune d’Es-Sénia. Egalement pénalisés, les habitants de Haï Boudiaf, Kara 1 et 2 doivent faire plusieurs kilomètres de marche avant de rentrer chez eux, souvent exténués. Selon nos sources, 17 bus sur les 40 affectés au transport universitaire ont également été affectés à la desserte de la Corniche alors que d’autres ont été retirés du circuit, suite à des pannes ou sur décision des responsables de la circulation, à titre de sanction. On apprend aussi qu’il n’y a pas que la ligne « U « qui soit touchée et que la « B «, la 31 ainsi que la 51 ont, elles aussi, été décimées après le retrait de plusieurs véhicules et leur affectation au transport vers les plages. Toujours à propos de transport, les habitants de la région Est de la wilaya, plus précisément ceux de Hassi Bounif, Hassi Ameur et Hassi Benokba ne sont pas logés à meilleure enseigne puisque, de leur côté, ils sont condamnés à prendre plusieurs bus avant de débarquer, enfin, à Oran. Le plus grave réside dans le fait que même les clandestins ont déserté les communes extra-urbaines, notamment celles de Hassi Bounif, Hassi Ameur compris, et Boufatis. Les familles qui avaient décidé d’aller passer leurs vacances ailleurs, se trouvent prises au piège et n’ont plus que les taxis pour se tirer d’affaire, mais en dépensant plus. S’agissant souvent d’usagers issus de milieux défavorisés, le transport leur coûte excessivement cher et grève lourdement leurs maigres revenus. Face à ces contraintes et à cette saignée dont ils peuvent bien se passer, les citoyens reprochent à la direction des transports son incapacité à doter la wilaya d’un plan de transport fiable et structuré. Amel S.
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