Algérie - Revue de Presse

TRANSPORT URBAIN À GUELMA



Une grève et des interrogations La ville de Guelma a vécu la semaine dernière sans transport urbain, ce qui a causé beaucoup de désagréments. Finalement, les propos du directeur des transports au sujet de la grève des transporteurs étaient justes : elle était illégale dans la mesure où il n?y a pas eu de préavis, conformément à la loi. Ils ont arrêté la grève, mardi dernier, aussi brusquement qu?ils l?avaient commencée, et l?on est en droit de se demander pourquoi l?Union générale des commerçants et artisans (UGCAA), chapeautant les transporteurs, a pénalisé la population pendant une semaine pour rien, gratuitement. Pis encore, ils n?ont pas eu gain de cause, et trente-sept d?entre eux sont poursuivis en justice et doivent comparaître le 17 juillet pour « attroupement non armé troublant la tranquillité publique ». Comment l?UGCAA, une organisation censée défendre les intérêts de ses adhérents, peut-elle se permettre de déclencher une grève illégale puis faire aussi facilement son mea culpa pour l?arrêter ? Il y a anguille sous, roche. L?on a déclenché une grève illégale pour s?opposer à la circulation de huit nouveaux bus en s?appuyant sur le fait que les lignes urbaines sont saturées. Or en arrêtant unilatéralement la grève sans attendre que leurs revendications soient satisfaites, les grévistes prouvent malgré eux qu?ils n?étaient pas au fait du plan de transport ou qu?ils visaient, du moins certains d?entre eux, autre chose que cette apparente revendication, et que le directeur avait raison de dire que les lignes n?étaient pas saturées. Une grosse question reste posée : pour quel intérêt alors a-t-on finalement déclenché cette grève illégale ?
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