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Tramway de Sétif : Les manquements de l'Entreprise du Métro d'Alger


La date butoir de la réception provisoire du tramway de Sétif, mis en service en grande pompe le 8 mai 2018 par de nombreux ministres, a expiré.Mais les nombreuses réserves et malfaçons ne sont toujours pas levées par la société turque en charge d'un projet s'enlisant dans le bricolage, au grand dam des centaines d'automobilistes, contraints de slalomer dans divers coins du centre-ville pour s'extirper d'un embouteillage et qui mettent les nerfs à fleur de peau.
La pose, puis le démantèlement d'un regard sont le lot quotidien d'une partie de l'itinéraire du tramway de 15,5 km. Faisant le travail à moitié, l'entreprise turque oublie de remettre en l'état la chaussée éventrée. L'absence de suivi et de contrôle du maître de l'ouvrage, à savoir l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA) «arrange» les Turcs, qui n'ont pas encore implanté les milliers d'arbres consignés dans le cahier des charges.
Promis pour mars dernier, le dernier quota d'arbres se fait désirer. Tout comme les espaces verts, supplantés ces derniers temps par des herbes sauvages, malmenant un peu plus un environnement sclérosé. Pour mesurer l'étendue des dégâts et la désinvolture des responsables concernés, il suffit de «contempler» le giratoire placé à quelques mètres du siège de la wilaya. Pointé du doigt à plusieurs reprises, l'espace vert de la façade principale de la wilaya est à l'abandon. Soulignons que les concepteurs du giratoire précité ont rendu la circulation difficile au lieu de la fluidifier.
Aux heures de pointe, un embouteillage monstre se forme aux alentours des lieux, qui disposaient auparavant de deux grandes voies d'accès. La direction des transports, les services de la commune et l'entreprise turque doivent trouver la parade pour l'élimination de ce point noir compliquant l'existence des automobilistes.
La «verdure» du giratoire des tours laisse place à une montagne d'herbes sauvages. Ayant confié le volet des espaces verts à un sous-traitant, qui n'a pas réussi la pose du tartan, ayant besoin d'un entretien continu, et n'a pas encore rectifié le tir. Faute d'entretien, il ne reste des arbustes placés au niveau de la rue de Constantine, principale artère de la ville, que les bacs.
L'accumulation des imperfections et des réserves non levées ne dérange apparemment pas le maître d'ouvrage d'un projet dont le coût dépasserait de loin les 280 millions d'euros.


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