Algérie - Revue de Presse

Traitement des déchets spéciaux Les cliniques privées mises en demeure



«Les cliniques ne traitent pas leurs déchets spéciaux», c'est ce qu'a affirmé une source de la direction de l'environnement. En effet, 24 mises en demeure ont été adressées par la direction de l'environnement aux cliniques privées pour l'élimination des déchets de soins à temps, soit avant la fin de l'année, conforment à la loi en vigueur. Non dotées d'incinérateurs, ces structures de soins trouvent beaucoup de difficultés à détruire les déchets, qui sont parfois stockés dans de mauvaises conditions. Ce qui peut représenter un risque pour la santé et l'environnement. Dans le cadre de l'application de la loi, des opérations de contrôle inopinées des structures de soins privées et étatiques ont été lancées par les inspecteurs de la direction de l'environnement, le mois de juillet dernier, à Oran et Es-Sénia. Des explications ont été données aux responsables de ces cliniques et la nomenclature des déchets concernés par la loi de déstockage leur a été remise. Notre source indique que «toutes les structures hospitalières privées et étatiques ont été notifiées par écrit, en 2006, pour l'élimination des déchets spéciaux. Cependant, aucune structure n'a répondu». Ainsi, et afin de les pousser à penser à l'élimination de ces déchets, elles ont été informées de la taxe de déstockage, notamment que celle-ci est applicable depuis cette année. Selon une première estimation, cette taxe a été fixée à 24.000 dinars pour une tonne de déchets de soins. Notons que les structures de soins du groupement Est d'Oran, qui comprend 11 communes (Azew, Gdyel, Hassi Bounif, entre autres), génèrent plus de 31,14 tonnes de déchets spéciaux par an, selon une étude effectuée par un groupe d'étude, alors qu'une clinique privée génère en moyenne plus d'une tonne de déchets. Il y a lieu de signaler que la plus grande quantité de déchets spéciaux est générée par le CHU d'Oran, dont l'incinérateur est souvent en panne.
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