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Traitement de 190 affaires d'émigration clandestine en 2020


L'on aurait pu s'imaginer qu'en raison de la pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde, les tentatives d'émigration clandestine allaient disparaître momentanément, mais en 2020, ça n'a pas été le cas.Durant cette année, lors des différentes opérations de lutte contre la harga, 190 affaires liées à ce phénomène ont été traitées.
Dans un bilan dressé par l'Inspection régionale de la police de l'Ouest à Oran, il est également fait état de 9 tentatives d'émigration clandestine par voie terrestre. Ainsi, 980 personnes dont 54 femmes et 48 mineurs ont été arrêtées. Cela a permis également l'arrestation de 180 étrangers de nationalités arabe et africaine.
Les organisateurs de ces voyages périlleux et illégaux choisissent tous des départs via des plages non surveillées. D'autant qu'ils entreprennent d'attirer « leurs clients » à travers les réseaux sociaux, ce qui a amené les services de sécurité à se pencher sur cet aspect en renforçant leurs investigations.
Ces réseaux de passeurs attirent également des citoyens des autres wilayas et s'organisent pour les héberger à proximité du lieu de départ. D'où un autre renforcement policier autour des habitations susceptibles d'accueillir les futurs harragas. Une lutte qu'il faut mettre à jour suivant des astuces régulièrement renouvelées par les intéressés afin de passer entre les mailles des filets.
Durant son exposé, l'inspecteur régional de la police de l'Ouest a fait savoir que dans le cadre de ce bilan qui regroupe 12 wilayas, ses services ont reconduit 360 personnes aux frontières parmi elles, 18 au niveau du centre frontalier Akid-Lotfi à Maghnia et 171 qui avaient tenté de profiter des frontières maritimes au niveau du port de Ghazaouet pour tenter le passage via ce port.
L'on saura également qu'au niveau du centre frontalier Akid-Lotfi, 107 Marocains ont été reconduits vers leur pays alors qu'ils essayaient de s'introduire en Algérie.
Amel Bentolba
Reprise des cours à la Faculté de médecine
La situation revient à la normale à la Faculté et département de médecine d'Oran, avec une reprise des cours, annoncée, mercredi, par les délégués des étudiants de 3e année qui ont observé une grève d'une semaine et un sit-in de protestation lundi dernier.
Le dénouement de cette crise fait suite à la rencontre du comité pédagogique qui a décidé de satisfaire les principales revendications des étudiants, à savoir un réa­ménagement de l'emploi du temps et la disponibilité des cours sur internet.
Pour rappel, lundi, lors de leur protestation, les étudiants avaient expliqué que depuis le 11 janvier, ils avaient protesté car l'emploi du temps était trop chargé : « Nous avons 5 cours par jour, c'est trop dur et antipédagogique. Quant aux cours à distance, ils ne sont presque pas disponibles », avaient expliqué ces derniers.
Ainsi, les responsables pédagogiques du département de médecine ont décidé que seules 3 séances seront dispensées par jour, à la place des 5 cours, comme c'était le cas jusqu'ici.
Une meilleure organisation des cours à distance et une plus grande disponibilité d'internet ont été promises aux étudiants qui reprennent ainsi le chemin de l'université.
Fayçal M.
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