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tragédiesD'hier et d'aujourd'hui


tragédiesD'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 5e partie n Quelques instants plus tard, un bruit d'impact assourdissant se fait entendre. Et l'avion s'écrase et sombre dans l'Hudson.«On aurait dit que l'avion plongeait droit vers le fond l'Hudson. Nous avons vu une montagne d'eau envahir le pare-brise», dit un membre d'équipage. Ensuite l'avion est réapparu à la surface. Puis s'est laissé doucement bercer par les vagues. Après un vol de cinq minutes et huit secondes, l'Airbus A320 d'US Airways vient d'amerrir en douceur sur l'Hudson.L'avion est quasiment intact. Et il n'y a aucun mort. Un véritable miracle. Enfin, pour l'instant car maintenant, il faut échapper aux eaux glacées qui rapidement commencent à s'infiltrer dans la cabine. L'équipage n'a pas le temps de se remettre de ses émotions?; Il doit immédiatement procéder à l'évacuation de l'appareil. Le commandant décide aussitôt d'aller donner un coup de main au personnel de cabine. «Je suis resté dans le cockpit et j'ai effectué la check-list d'évacuation. Il s'est peut-être écoulé 45 secondes avant que je ne rejoigne la cabine passagers», dit le commandant. En quelques secondes, la superbe machine volante à 75 millions de dollars, s'est transformée en barque flottant maladroitement sur la rivière. Et une barque pas totalement étanche. «L'eau était gelée. Nous avions très froid aux pieds. Les gens ont repris leurs esprits et ont crié?: ouvrez les portes?! Ouvrez les portes?!», dit un membre d'équipage. Face à son écran, le contrôleur Patrick Arden est effondré. Pour lui, le pire est arrivé. «Je ne pensais pas que quiconque puisse survivre à un amerrissage comme celui-là. On m'a demandé de quitter mon poste. Je n'étais vraiment pas en état de contrôler le trafic», raconte ce dernier. Immédiatement Patrick est isolé au calme dans une pièce. Il doit faire à chaud une première relation des faits. C'est la procédure. «Je n'avais envie de parler à personne. Je voulais juste me cacher quelque part. Je voulais mettre ma femme au courant, mais je savais que je ne pourrais pas lui parler. J'étais dans un état trop fébrile. Je ne voulais pas m'effondrer devant elle. Alors, je lui ai juste envoyé un SMS lui disant?: Il y a eu un crash. Je ne vais pas bien 'je ne peux pas parler pour le moment», raconte-t-il.A suivre
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