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tragédies D'hier et d'aujourd'hui


tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Décollage n En l'espace de quelques secondes, en pleine nuit, plus de 300 passagers à bord d'un Boeing 747 se retrouvent en situation de détresse'il est 00h30 en ce 24 février 1989, à l'aéroport d'Honolulu à Hawaii. Le vol United 811 à destination d'Oakland est prêt à l'embarquement. A bord, chacun est à son poste et tout est normal. A peine ressent-on une légère inquiétude chez les membres de l'équipage encore sous le choc d'un récent attentat. «La catastrophe de Lockerbie avait eu lieu peu de temps avant. Et j'avais demandé à l'équipage d'être particulièrement vigilant. Parce que c'était un vol en, provenance de Los Angeles à destination de la Nouvelle-Zélande. Lors de la réunion de la préparation du vol, je leur ai dit de vérifier tous les bagages suspects. Nous devions redoubler de vigilance», raconte le commandant de bord. Ce soir le vol 811 est très chargé. Il y a à bord 336 passagers. Le plein de kérosène et la porte se referme sur une soute remplie. Le vol est à l'heure. À 1h30 du matin, l'appareil quitte son point de stationnement pour entamer un voyage de 7000 kilomètres. «Nous allions en vacance en Nouvelle-Zélande. Cette destination nous intéressait. Et on nous avait dit que c'était magnifique. C'était comme un rêve qui se réalisait», raconte une passagère. «J'étais sur le pont supérieur. Je n'avais pas pris de vacance depuis cinq ans. Donc j'avais utilisé tous mes points pour m'offrir un billet pour Oakland en Nouvelle-Zélande et Sydney en Australie. J'allai enfin m'offrir des vacances de rêve sur une plage australienne. Et faire abstraction des avions et des accidents pendant quelques temps», raconte un autre. 1h53?: décollage. Le commandant de bord, Dave Cronin, est un pilote chevronné, à deux mois de la retraite. «J'ai piloté pour United Airlines pendant prés de 35 ans. J'ai plus de 30.000 heures de vol à mon actif dans l'aviation civile et militaire», raconte-t-il. «Mon copilote était All Slater que je connaissais depuis une vingtaine d'années. Quand au mécanicien-navigant, il s'agissait de Marc Thomas avec qui je volais pour la première fois. Nous nous sommes très bien entendu», ajoute le commandant. «Dis leur qu'on peut monter à 33.000 pieds si le couloir est libre», demande le commandant au copilote. D'emblais les pilotes veulent monter à 33.000 pieds (à peu prés 10.00 mètres).A suivre
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