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Tragédies D'hier et d'aujourd'hui



Tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 12e partie n Une question continue d'obséder notre observateur : pourquoi n'a-t-on pas ordonné l'évacuation de Reforma et sauver des centaines de vies 'Le bilan de la catastrophe qui a frappé Guadalajara, une ville de plus de 3 millions d'habitants, a été officiellement de 206 morts. Ces morts auraient-elles pu être évitées ' Les tests effectués par le service des eaux, les jours précédents et le jour fatidique, indiquaient 100% de risque d'explosion. Pourquoi aucune mesure n'a été prise ' L'enquête du ministère de la justice s'est soldée par 9 arrestations. Le maire de la ville Enrike Dos Lores, quatre responsables de la compagnie nationale Pemex, trois employés du service des eaux, et un fonctionnaire du gouvernement. Ils ont effectués huit mois de détention préventive, mais ne sont jamais passés en justice. Tous ont été libérés sans inculpation. Et l'enquête a été déclarée close sans que personne n'ait été reconnu responsable de la catastrophe. «C'est lamentable de voir comment un événement de cette nature qui n'aurait pas dû surprendre les autorités, les a prises au dépourvu. Elles n'ont jamais pensé qu'il allait se produire un désastre de l'ampleur du 22 avril», témoigne une rescapée. Une évacuation massive aurait pu sauver les habitants de Guadalajara, mais ni la police ni les pompiers, ni aucun responsable public n'a voulu prendre cette décision. Les habitants du quartier mettent même en doute le bilan de 206 morts. Personne ne sait vraiment à combien il s'élève. Le rapport officiel ne donne pas le détail du nombre de blessés ou des dégâts matériels. La compagnie d'assurance Lloyds basée à Londres qui a couvert le sinistre estime pour sa part que 252 personnes sont mortes. 1440 ont été blessées et que plus de 15.000 ont perdues leur maison. Les dégâts auraient touché 1124 habitations et 450 entreprises. La Lloyds chiffre le coût entre 300 millions et 1 milliard de dollars. Mais le prix humain de la tragédie est incalculable. Socorro Rio Blase s'est fracturé le crâne et le dos dans l'explosion. Effectuer un travail physique est désormais trop douloureux pour elle. Et elle ne survit que grâce à l'aide de sa famille. «Je ne peux pas travailler. Je ne peux plus soulever de lourdes charges. Je dois me reposer beaucoup à cause de la douleur permanente. Je dois prendre des médicaments toute la journée», raconte-t-elle.A suivre


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