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Tragédies D'hier et d'aujourd'hui




Tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 10e partie n 111 passagers perdent la vie. Une hôtesse de l'air a également trouvé la mort. 11 enfants figurent au nombre des victimes.Malgré tout, 184 personnes ont miraculeusement survécu au crash de Sioux City. Mais pour les pilotes du vol 232 chaque décès est une tragédie. Dany Feetch, l'instructeur de vol, apprend le nombre de mort lorsque sa femme vient lui rendre visite à l'hôpital. «Elle s'est mise à pleurer car elle avait compris que je l'ignorais. 112 personnes étaient mortes en cabine. Et quand je l'ai vu pleurer j'ai eu ma réponse. Pendant trois jours, je n'ai pas arrêté de sangloter. Je ne pouvais plus m'arrêter. ça m'a brisé le coeur d'apprendre que tous ces gens étaient morts. J'étais prêt à mourir pour eux, et je ne voulais pas qu'ils périssent», confie-t-il. Le commandant, All ayns, et l'équipage veulent que quelque chose de positif ressorte de ce drame. Dans une conférence de presse, il déclare : «j'aimerais dire que cet équipage et tout le transport aérien, tiennent à découvrir les causes de cet accident pour qu'il ne se reproduise plus jamais». Quelques heures après, le bureau d'enquête du NTSB, envoie une équipe d'enquêteur à Sioux City. Il faut dire qu'avec 427 DC10 en service dans le monde, le NTSB doit découvrir ce qui est arrivé à celui de United Airlines, et vite. Franck Hildrup, dirige l'équipe chargée d'examiner la structure de l'avion. «On ressent beaucoup d'appréhension et d'anxiété lors de ce genre de mission. Je n'occupais pas ce poste depuis très longtemps à cette époque, seulement depuis neuf mois», raconte-t-il. Franck Hildrup, et son équipe du NTSB arrivent dans l'Iowa neuf heures après le crash et se mettent immédiatement au travail. Leur priorité consiste à récupérer chaque morceau de l'épave pour reconstituer l'avion. C'est une tâche herculéenne. «L'accident s'était produit sur une surface si grande qu'on savait qu'une enquête très longue nous attendait», raconte l'un des enquêteurs. Les milliers de débris sont éparpillés sur plus d'un kilomètre. Les services d'urgence et la garde nationale sont mis à contribution. Des centaines d'hommes fouillent chaque mètre carré aux alentours de la piste. L'enquêteur Jim Wilday, sait que les composants les plus minuscules peuvent détenir la clé susceptible d'expliquer le crash. «Pour comprendre comment un avion s'est disloqué, il est souvent très utile de reconstituer la structure de l'appareil» explique-t-il.A suivre







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