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tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 1re partie ? Tchernobyl compte quatre réacteurs fonctionnant tous simultanément. Le numéro 4 est le plus récent.Il n'a que trois ans. Les réacteurs nucléaires fonctionnent comme d'immenses moteurs à vapeur. Des barres de combustibles d'uranium chauffent de l'eau. La vapeur générée actionne des turbines qui produisent de l'électricité. Lorsque tout fonctionne bien, le système est très avantageux. Un seul kilo d'uranium permet de produire autant d'énergie que trois millions de kilos de charbon. Mais faire fonctionner une centrale nucléaire en toute sécurité est une tâche complexe, réservée aux meilleurs ingénieurs. Ce jour-là, Boris Tolartchouk et Youri Kornev sont affectés à l'équipe de nuit, qui prend la relève à minuit. Tout deux sont relativement jeunes pour travailler dans un environnement aussi complexe. Mais ils ont les compétences nécessaires. Les opérateurs arrivent sur place, une demi-heure à l'avance. «Cela permet aux personnels d'examiner les commutateurs, de lire les notes de l'équipe du jour et de voir l'état général de la centrale», explique Boris Tolartchouk. Mais ce soir-là, une surprise attend les opérateurs lorsqu'ils se retrouvent à leurs postes. Leurs supérieurs leur ordonnent de réaliser un exercice de sécurité. Dans une centrale nucléaire, il est vital de faire circuler de l'eau de refroidissement autour des réacteurs. Or, à Tchernobyl, l'électricité qui alimente les pompes à eau provient des turbines, elles-mêmes alimentées par le réacteur. C'est un cycle perpétuel de production d'énergie. Mais si un incident se produit, il risque d'aboutir à une catastrophe nucléaire. L'exercice a donc pour but de vérifier si, en cas d'urgence, la centrale peut continuer à fonctionner jusqu'à la mise en route de générateurs de secours. Les tentatives précédentes pour réaliser ce test se sont révélées peu concluantes. «C'était une charge de travail supplémentaire, mais ce n'était pas complexe», raconte Youri Kornev. L'eau utilisée pour refroidir les réacteurs provient d'un canal qui coule le long de la centrale, dont les berges sont très prisées des pêcheurs. Et ce soir, Piotr Tolstiakov est venu, accompagné d'un ami. «On s'est dit qu'on pouvait pêcher un petit moment. Le temps était magnifique. Et on a fait quelques prises», raconte-t-il. Installé devant le réacteur numéro 4, Piotr Tolstiakov, est en premières loges. (A suivre...)


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