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«Tout acte délictuel cache à l'origine un enfant maltraité»




«Tout acte délictuel cache à l'origine un enfant maltraité»
La Direction de l'Action Sociale (DAS) a organisé, hier, à la salle de la cinémathèque de Souk-Ahras une journée d'étude sur les droits de l'enfant, avec comme objectifs, la sensibilisation de la société sur les dangers qui guettent cette frange vulnérable et la mise en place d'un plan de prévention pour sa protection.Une juriste et enseignante universitaire, en l'occurrence Sabrina Boubakeur, a introduit dans sa communication, les difficultés majeures auxquels est confronté l'enfant, les agressions multiples dont il est l'objet et résumé les principaux textes légaux, prévus par la législation algérienne à laquelle elle a imputé quelques vides ainsi que mesures inadaptées à la réalité.Il en est ainsi pour le kidnapping des mineures auxquelles on propose des liens de mariage. L'avortement et les crimes perpétrés contre les nouveau-nés, ont été les autres chapitres détaillés par la conférencière. Le représentant de la brigade des mineurs a, de son côté, mis en relief, l'utilisation des enfants dans divers crimes et délits par des bandes de malfaiteurs, lesquels sont passibles de graves peines d'emprisonnement.Les mineurs exposés à tous les dangers«Des écoliers sont parfois utilisés par des dealers pour dérouter nos enquêteurs, mais nous réussissons souvent à épargner ces mineurs de ces activités grâce à la vigilance dont font preuve quotidiennement nos éléments», a-t-il révélé. Il a souligné, par la même occasion, que des enfants auteurs d'actes délictuels ou victime d'agressions diverses, doivent être traités avec affection par des agents formés pour ces tâches sensibles.Il a ajouté, à titre illustratif, qu'il est strictement interdit de garder un enfant dans les geôles, de le soumettre à un examen médical en l'absence de ses parents ou de se comporter de manière rude. Abderrahmane Djouamaâ, cadre-psychologue à la DAS et encadreur de cette rencontre, n'a pas manqué de rappeler, à l'instar des autres intervenants des secteurs de l'ODEJ (Office Des Entreprises des Jeunes), de la jeunesse et celui des sports, l'indispensable promotion des moyens de lutte contre les différents fléaux qui portent atteinte aux mineurs.Il s'agit , entre autres, de leur assurer une protection familiale, une scolarité, une prise en charge médicale, des moyens de distraction? «Les statistiques et toutes les études sont là pour prouver que la majorité des jeunes délinquants et des auteurs des crimes sont à l'origine des enfants maltraités ou victimes de sévisses?Alors pensons avenir et commençons, dès-à-présent, à paver un chemin, on ne peut moins contraignant pour nos enfants», a-t-il insisté. Les participants à cette rencontre ont tous plaidé, dans les recommandation, en faveur d'une protection optimale de l'enfant, le renforcement des structures spécialisées, l'intégration et la vulgarisation des textes légaux qui régissent les droits des enfants en milieu scolaire et professionnel et la prise en charge des enfants handicapés.




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