Algérie

Touareg rebelles et Bamako Nouvelles tentatives de médiation en Libye



Alors que le Comité de suivi des accords d'Alger tente de renouer le dialogue entre le gouvernement malien et la rébellion touareg, des informations en provenance du nord Mali, annoncent une reprise des hostilités. Hier, des sources militaires locales citées par l'AFP ont indiqué que des affrontements armés ont opposé des militaires maliens à un groupe touareg armé à Agueloc, dans le nord du Mali. Selon ces mêmes sources, des militaires maliens ont été attaqués dans leur garnison dans la localité d'Agueloc, et ont riposté. Le camp militaire de la ville a essuyé des coups de feu d'un groupe de touareg armés pendant trois ou quatre heures, a poursuivi la même source, selon laquelle les affrontements n'auraient pas fait de victimes. Des civils contactés par l'agence française à Agueloc ont confirmé ces échanges de tirs, précisant que ceux-ci avaient cessé vers 10h00. Aucune information ne permettait d'affirmer dans l'immédiat si les assaillants agissaient sur ordre du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga. Ce nouveau regain de violence intervient au moment où le Comité dr suivi des accords d'Alger tente de dénouer la crise, à travers une relance des pourparlers en Libye. En effet et selon des sources proches des négociations, des représentants du gouvernement malien et du chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga, qui a repris les armes le 20 mars et retient en otages 33 militaires maliens, étaient attendus hier (ou aujourd'hui) en Libye, pour des pourparlers. «Une délégation du gouvernement malien et une des rebelles dirigée par Hama Ag Sid'Amey, beau-père de Ibrahim Ag Bahanga, sont attendues mercredi ou jeudi à Tripoli pour des pourparlers visant à relancer le processus de paix», a indiqué à l'AFP une source proche du Comité de suivi des accords d'Alger. Une autre source proche du gouvernement malien au sein de ce Comité a confirmé cette information. Le Comité chargé de suivi de ces accords compte des représentants des gouvernements malien et algérien, ainsi que des délégués des groupes touareg. La Libye, comme l'Algérie, ont souvent joué un rôle important dans le dénouement de conflits et de prises d'otages impliquant les rebelles touareg au Mali. Dans la zone des hostilités, le sort des soldats retenus en otages par les hommes d'Ag Bahanga, demeure toujours flou. Les informations faisant état de leur transfert vers le Niger, pour être gardés par les rebelles du MNJ, ont été catégoriquement démenties mardi par la rébellion touareg du Niger. Dans ce dernier pays voisin du Mali, les rebelles touareg nigériens ont affirmé hier sur leur site Internet avoir tué 15 soldats au cours d'accrochages mardi dans la vallée de Tidene, dans le nord du Niger. Deux véhicules militaires ont été détruits dans les combats, affirme le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ). Cette attaque n'a toutefois pas été confirmée par les autorités nigériennes. Niamey refuse de négocier avec le MNJ, dont il qualifie les chefs de «bandits».
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