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Total entend réduire ses capacités en France




Total entend réduire ses capacités en France
Total entend réduire ses capacités dans le secteur en perte du raffinage en France, a déclaré mercredi son PDG Christophe de Margerie, qui presse le gouvernement français à agir pour restaurer la compétitivité des entreprises et la croissance."Sur la France, on perd énormément d'argent toutes activités confondues. Sur le raffinage, les pertes sont mêmes supérieures à tous les gains faits par ailleurs dans l'Hexagone", déplore le dirigeant dans un entretien au journal Ouest-France."Ce n'est tout simplement pas durable! Ces pertes sont structurelles et se répètent chaque année. Ce n'est pas parce qu'une entreprise comme Total a des moyens importants qu'elle doit financer des foyers de pertes.""Cela veut dire qu'il y a encore des adaptations à faire sur les sites de Total en France. Nous devons continuer notre politique d'anticipation et de reconversion industrielle, même si cela suppose de vrais changements", poursuit le patron de la principale capitalisation du CAC 40.Christophe de Margerie prend en exemple la reconversion de la plateforme pétrochimique de Carling, en Moselle, en centre européen de production de résines d'hydrocarbures."En France, si nous devons prendre la décision de faire évoluer des opérations de raffinage sur un site, nous le ferons en imaginant de nouvelles activités pour tous les salariés concernés", assure-t-il. "S'il faut le faire, nous le ferons et nous l'annoncerons à l'avance. Nous n'attendrons pas le dernier moment".Au lendemain de la formation d'un nouvel exécutif, le dirigeant défend la politique de François Hollande, fondée sur la baisse des déficits et le soutien à l'offre."Une stratégie est arrêtée, elle doit être appliquée par tous ceux qui en ont la responsabilité", affirme-t-il, estimant qu'un changement de cap serait "une grave erreur".Face à la compétitivité érodée des entreprises françaises, le PDG Total demande toutefois au gouvernement de passer à l'action."Quand on affirme qu'on va réduire le déficit, on le fait en assumant les conséquences pour permettre in fine le retour à plus de compétitivité des entreprises et au redémarrage de la croissance", déclare-t-il. Il dit attendre des politiques "qu'ils disent: "Maintenant, on met en œuvre""."Cela n'est pas à l'intérieur d'un mandat politique que cela va être possible mais on n'y coupera pas, en expliquant à l'opinion ce que cela signifie en termes de sacrifices", ajoute M. de Margerie, estimant que la "crise de confiance" actuelle découlait d'"un manque de vérité".Pour affronter la mondialisation, estime-t-il, "il nous faut de la stabilité, pas de nouvelles lois. On en a déjà cent mille non appliquées. Mettons en œuvre celles déjà votées".Et d'ajouter: "Le problème n'est pas de savoir si je suis dans l'opposition ou en soutien du gouvernement. Le problème, c'est de dire: est-ce qu'on essaie de faire quelque chose pour que ce pays utilise ses atouts' Et il en a."







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