Algérie

Tlemcen – Les embarras de la circulation en ville



De plus en plus difficile de rouler et… de stationner Que dire de la circulation routière à Tlemcen ville, sinon qu’elle constitue un véritable calvaire pour les piétons, en cette période de réfection des trottoirs dans certaines rues commerçantes, comme l’ex-rue Bel-Abbès (Bab El-Jiad) par exemple, mais surtout pour les automobilistes qui affluent du nord de la ville par la RN22.La première et grande difficulté s’annonce pour eux, au niveau du rond-point d’El-Koudia, à quelque 5 kilomètres du chef-lieu, où une trémie est en cours de réalisation. L’endroit étant un passage obligé pour aller à Tlemcen, l’encombrement y est quasi quotidien et tout le long de la journée, en dépit des effectifs renforcés de la police pour réglementer la circulation en ces lieux. Tous les moyens sont alors bons pour les automobilistes impatients, qui vont jusqu’à créer une troisième file et pourtant, il n’y a que deux voies. Soulevant des nuages de poussière vous collant à la peau, ils doublent par la droite. Le comportement de ces automobilistes, qui font fi du code de la route, est déplorable, il n’y a pas l’ombre d’un doute. Mais que dire de l’opportunité de commencer ces travaux, juste au moment où la circulation s’intensifie en période estivale, avec tout ce que cette saison charrie comme déplacements liés à la période des congés, la préparation des mariages et des bricoles qu’on a reportées tout le reste de l’année? Une fois arrivés à «Bab Ouahran», les nerfs des conducteurs seront de nouveau soumis à rude épreuve, la file avançant à l’allure d’une tortue, en dépit des deux trémies réalisées à coups de milliards. Certes, ces constructions ont contribué à l’embellissement du décor, mais elles n’ont fait que reporter plus loin l’encombrement qu’elles étaient censées éradiquer. Arrivés à grand-peine en ville, les automobilistes ne sont pas pour autant au bout de leur peine, puisqu’ils vont endurer d’autres souffrances pour garer leurs voitures, dont les ventilateurs de radiateurs sont rudement mis à contribution, les moteurs finissant par chauffer dangereusement à force de rouler en 2ème par une chaleur accablante. Le pire, c’est l’absence de parkings, problème récurrent et tellement ressassé, mais en vain. Faute d’aires de stationnement, les automobilistes sont contraints de se rabattre sur les rues, où les places libres ne sont pas légion et quand il y en a, elles sont placées sous le diktat des gardiens, dont la plupart n’ont d’officiel, dit-on, que… le gilet. Au cas où un citoyen doit s’arrêter en plusieurs endroits pour faire ses diverses emplettes, il est tenu à chaque fois de débourser son «droit au stationnement». Il est donc impératif de trouver d’autres solutions, pour désengorger la ville, en multipliant par exemple, les déviations et des aires de stationnement. Comme les poches foncières ne sont pas légion au centre ville, la construction de parkings à étages serait la bienvenue, mais là aussi, il semble que trop d’appétits soient aiguisés, pour laisser libre cours aux investisseurs. R. Zenasni
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)