Tlemcen Le tourisme et le développement de la steppe au menu de l'APW

La première session ordinaire de l'APW de Tlemcen se tiendra à partir du lundi prochain 21 avril et aura à examiner trois dossiers lourds à savoir: le développement du secteur touristique, le développement des zones steppiques ainsi que l'habitat, le logement et la promotion foncière. De nombreux exposés seront faits par la pléiade d'élus-APW, de directeurs d'exécutif et de présidents de commissions-APW, en présence du wali de Tlemcen, Hadj Abdelouahab Nouri et du président de l'APW, M. Mohamed Hamli. Selon le rapport établi par l'OPGI de Tlemcen sur la situation des logements sociaux locatifs, 1.280 logements ont, ainsi, été construits depuis 2001 jusqu'à 2004, dans les communes de Honaïne et Tlemcen (Koudia, Oujlida). Concernant le programme quinquennal 2005/2009, 756 logements ont été réceptionnés au 31.12.2007 dont 60 en 2006 sur un total de 2.460 prévus, à Chetouane, Sebdou, Hennaya, Ouled Mimoun, Sidi Djillali, Béni-Snous, Bouhlou, Sidi Abdelli, Aïn Youcef, El-Aricha, Remchi, Tlemcen, Nédroma, Sebâa Chioukh, Hammam Boughrara et Maghnia. Ce secteur occupe une place des plus importantes dans la stratégie de développement économique et social de la wilaya, et bénéficie, d'ailleurs, d'une attention constante du premier responsable de l'exécutif qui a lancé, dès 2005, un ensemble de mesures afin de répondre à la demande croissante du citoyen. Cependant, malgré les réalisations enregistrées, le secteur de l'habitat continue à faire face à plusieurs difficultés. Celles-ci se résument à l'augmentation continue du coût du logement, notamment celui destiné aux catégories sociales à revenu limité, à la rareté des terrains constructibles et aménagés, surtout à l'intérieur des pôles urbains importants, à la non-adéquation du système de financement actuel avec le coût réel des logements, à l'offre limitée des logements destinés à la location, à l'accroissement continu de la demande sur les logements destinés à la vente et, essentiellement les logements destinés aux catégories sociales à revenu limité, à la dégradation continue du parc immobilier existant à l'intérieur des anciennes médinas, à la flambée des prix des matériaux de construction et à la nécessité d'accorder la primauté aux constructions verticales dans le souci de protéger les terres agricoles situées autour des grandes villes. En ce qui concerne le tourisme, une nouvelle stratégie visant à assurer au secteur une rentabilité et une compétitivité solides ne cesse de figurer dans les petits papiers des décideurs. Vu l'émergence de nouvelles destinations touristiques, l'Algérie consciente de l'enjeu a mis les bouchées doubles pour se repositionner sur l'échiquier mondial. Ainsi, le balnéaire qui nous collait à la peau depuis des lustres n'est plus que du passé. Une nouvelle phase de diversification du produit est en marche et dans laquelle sont profondément impliquées les autorités touristiques, à l'instar du ministère du Tourisme et de l'ONAT à Tlemcen. Plusieurs sites vont ainsi bénéficier d'un aménagement parmi lesquels figurent les cascades d'El-Ourit qui font partie du parc national, les grottes de Béni-Add d'une curiosité naturelle, la station thermale de Sidi Abdelli, les plages Bider, Marsat Ben M'hidi et Moscarda ainsi que le plateau de Lalla Setti qui culmine à 800 m d'altitude qui diversifieront, inévitablement, le produit.